Algérie-Grande Bretagne,Un logiciel pour les lycées et les collèges

Algérie-Grande Bretagne,Un logiciel pour les lycées et les collèges

La coopération algéro-britannique connaît une phase qualitative depuis la visite du chef de l’Etat, M. Abdelazz Bouteflika, à Londres en juillet 2006. Ce qui a permis de cerner les domaines de partenariat entre les deux pays, en panne depuis plusieurs années. La visite qu’effectue du 3 au 5 décembre, Lord Richard Risby,

représentant du Premier ministre britannique, David Cameron, pour le partenariat économique avec l’Algérie, vise à traduire dans les faits les grands projets d’investissement. Il s’agit, entre autres, des secteurs hors hydrocarbures, tels l’éducation et l’enseignement de la langue anglaise, la santé et l’habitat.

Dans le domaine de léducation, les Anglais s’intéressent à l’enseignement de la langue anglaise avec l’ouverture d’une école des langues à Alger, ainsi que l’installation d’un logiciel pour l’enseignement des filières scientifiques (sciences, physique, chimie… et mathématiques). Pour ce faire, le ministère de l’Education nationale a conclu un accord avec l’organisme Alligan, portant sur le lancement de ce projet, à travers six établissements pilotes à Alger (trois lycées et trois collèges) et à Tipasa (un lycée et un collège). Rencontré, lundi lors de la réception offerte par l’ambassadeur du Royaume-Uni en sa résidence, le patron d’Alligan M. Graham Mc Avoy, s’est dit impressionné par l’engouement que suscite son projet auprès des élèves et des chefs d’établissements en Algérie.

A noter que cette initiative va se généraliser pour toucher un grand nombre d’établissements scolaires, tous paliers confondus. Sur un autre chapitre, l’Université de Cambridge accueillera un groupe d’enseignants algériens pour leur dispenser une formation, en février 2013. Aussi, cette visite s’inscrit dans une série de rencontres entre les représentants de l’Angleterre et de l’Algérie. Mourad Medelci s’était rendu au Royaume-Uni, du 19 au 22 novembre pour rencontrer son homologue William Hague, et discuter des accords bilatéraux. Le Royaume-Uni investit habituellement dans le secteur des hydrocarbures. La présence du ministre de l’Energie à la réception d’avant-hier, renseigne sur l’intérêt qu’accordent les deux parties à la coopération dans le secteur énergétique. En 2011, le volume d’échange entre les deux pays était de l’ordre de 2 milliards de dollars en 2011, et les échanges entre les deux pays ont doublé entre 2010 et 2011.