Algérie-Grande-Bretagne : Le climat des affaires en Algérie est très favorable aux investissements

Algérie-Grande-Bretagne : Le climat des affaires en Algérie est très favorable aux investissements

Des hommes d’affaires britanniques ont affirmé hier à Alger que le climat des affaires en Algérie est « très favorable aux investissements », tout en exprimant l’intérêt particulier qu’ils portent au pays et à son marché.

Le représentant d’un laboratoire britannique pharmaceutique, M. Tita El Amyn Ryad, a souligné dans une déclaration à l’APS que  »nous avons une idée claire sur le climat des affaires en Algérie, qui est très favorable aux investissements », en marge d’une rencontre avec leurs homologues algériens.



« Nous portons un intérêt particulier au marché algérien, non pas pour y écouler nos produits mais pour y investir en partenariat avec des opérateurs algériens », expliquent des hommes d’affaires britanniques, arrivés dimanche avec l’objectif d’identifier les secteurs économiques porteurs et de nouer d’éventuels partenariats.

M. Tita El Amyn Ryad, s’est, ainsi, déclaré très favorable aux règles mises en place par le gouvernement (algérien) pour le développement et l’organisation du secteur de l’investissement avec ses composantes national et étrangère.

« Il est tout à fait compréhensible que le gouvernement algérien veuille mettre des règles visant à la fois à promouvoir l’investissement et à le réguler », a précisé ce manager dont l’entreprise est déjà présente sur le marché algérien. « Depuis notre installation en Algérie en 2007, notre business se porte bien et nous faisons de bonnes affaires », a-t-il reconnu.

De son côté, un responsable de l’entreprise de fabrication de pièces mécaniques utilisées dans le secteur de l’énergie, M. Yves Dubos, a fait savoir que sa société a déjà identifié un partenaire algérien et compte bientôt lancer un projet en Algérie.

« Tout est prêt pour lancer notre projet puisque le créneau et le partenaire local ont été identifié. Il reste quelques retouches avant de démarrer notre projet en Algérie, qui porte sur la fabrication de pièces mécaniques utilisées dans les industries pétrolière et gazière, notamment », a confié cet homme d’affaires britannique, qui visite l’Algérie pour la première fois.

Le directeur général de la société qui a organisé la visite de la délégation britannique en Algérie, M. Charles Hollis, a estimé que l’ »engouement » manifesté par les opérateurs britanniques pour ce déplacement en Algérie témoigne de l’intérêt qu’ils portent pour le marché algérien ». « La forte présence des hommes d’affaires britanniques (36 opérateurs) qui nous ont accompagné renseigne sur leur volonté d’investir en Algérie et de s’y implanter dans leurs secteurs respectifs », a-t-il estimé.

Le chef de division de la promotion des investissements au ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Ahmed Ait Ramdane, a réitéré, dans une déclaration à l’APS, la disponibilité permanente des pouvoirs publics pour expliquer aux opérateurs étrangers la réglementation en vigueur dans le domaine de l’investissement, et mettre à leur disposition toutes les conditions nécessaires à leur introduction dans le marché national. « Nous sommes à la disposition des opérateurs étrangers intéressés par l’investissement en Algérie. Nous avons accueilli, à cet effet, des hommes d’affaires britanniques et nous leur avons donné un aperçu sur les opportunités d’investissements offertes en Algérie », a-t-il souligné.

La Grande-Bretagne est aujourd’hui un important investisseur en Algérie avec un montant de 1,4 milliard de livres sterling. Le partenariat entre les deux pays a encore un potentiel d’évolution qualitatif et il s’agira d’en mettre en place les mécanismes, à l’occasion des prochaines rencontres bilatérales, selon les milieux d’affaires britanniques.

Il y a de nombreuses possibilités pour les entreprises britanniques d’investir en Algérie dans les secteurs hors hydrocarbures, dans les infrastructures de base, la construction, l’environnement, l’eau, les ports, la production pharmaceutique, ou les transports, notamment ferroviaires.

Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Grande-Bretagne avaient atteint en 2010, selon les chiffres des douanes algériennes, plus de 2 milliards de dollars, dont 1,260 milliard de dollars d’exportations algériennes et 771 millions de dollars d’importations.

En 2010, la Grande Bretagne a été classée 13e client de l’Algérie et aussi son 13e fournisseur.

Les perspectives d’investissement en Algérie exposées à des hommes d’affaires britanniques

Les atouts et les perspectives de l’investissement en Algérie ont été soulignés hier à Alger aux hommes d’affaires britanniques, en mission de prospection du marché algérien. « L’Algérie privilégie l’investissement dans quatre secteurs particuliers que sont l’urbanisme et l’habitat, les travaux publics, le transport et les ressources en eau », a indiqué Mme Fatma Zohra Bouchemla, avocate d’affaires lors du forum d’affaires algéro-britannique, qui se tient à Alger.

Ces quatre secteurs vont à eux seuls absorber la moitié des 286 milliards de dollars affectés au programme quinquennal 2010-2014, a-t-elle fait signalé aux représentants des 34 compagnies britanniques présentes à ce forum. Présentant les atouts de l’économie algérienne, l’ancienne ministre de la communauté algérienne à l’étranger, a également souligné les politiques incitatives en matière d’investissement notamment celles relatives aux avantages fiscaux. Mme Bouchemla est revenue dans sa présentation sur les dernières mesures relatives à l’investissement direct étranger, indiquant que « des solutions seront apportées à certaines contraintes réglementaires ». Sur ce point, elle a expliqué aux compagnies britanniques que même en détenant 49% du capital social dans le cadre d’un IDE, elles peuvent se trouver majoritaires en cas de présence de plusieurs partenaires nationaux. En outre, la gestion de l’entreprise créée dans le cadre de ce partenariat sera accordée au partenaire étranger, a-t-elle ajouté, mettant en exergue le dispositif de protection des IDE en Algérie, qui offre même la possibilité du recours à l’arbitrage international.

Pour sa part, le chef de cette mission, M. Charles Hollis a souligné que  » les entreprises britanniques présentes à ce forum recherchaient des liens d’affaires à long terme ». « J’espère que la mission sera couronnée d’un grand succès et que les affaires se concrétisent à travers des réseaux qui seront crées à cet effet », a déclaré M. Hollis, également président de l’association du Moyen Orient, organisatrice de cette mission. L’essentiel des compagnies représentées à ce forum ne sont pas implantées en Algérie. L’objectif de leur participation à cette rencontre est de prospecter le marché algérien, a indiqué Mounir Kabban, président de United Insurance Brockers Ltd, société international spécialisée dans la réassurance.

Entre 60 à 70 entreprises britanniques sont déjà implantées en Algérie et travaillent dans des secteurs stratégiques tel que la finance et l’énergie, a rappelé M. Kabban, coordonnateur de cette mission, dont la compagnie (UIB) a déjà remporté des contrats de réassurance en Algérie.

Plusieurs compagnies  »majors » dans leurs domaines ont participé à ce forum comme « Cameron » , leader mondial dans la fourniture des équipements, des systèmes et des services, liés à l’industrie pétrolière et gazière,  »BAE systems », numéro un mondial en fourniture de systèmes de surveillance militaires terrestres, également spécialisée dans la construction navale, Rolls Royce.

Un grand intérêt pour marché algérien

Les entreprises britanniques portent un « grand » intérêt pour le marché algérien qu’elles considèrent comme l’un des plus importants en Afrique et dans le Monde arabe, a affirmé hier le chef de la délégation d’hommes d’affaires britanniques. Dans une déclaration à l’APS, en marge d’une rencontre d’affaires entre des opérateurs économiques algériens et britanniques, M. Tom Cook a estimé que « l’enthousiasme manifesté par les chefs d’entreprises britanniques dés qu’on leur a proposé de venir visiter l’Algérie et de rencontrer leurs homologues algériens, est une preuve de l’intérêt particulier qu’ils vouent au marché algérien ».

« Le nombre important des hommes d’affaires britanniques présents à cette rencontre (36 opérateurs) est un autre indice de ce grand intérêt », a-t-il ajouté, rappelant que d’autres entreprises britanniques sont déjà présentes sur le marché algérien notamment dans le domaine de l’énergie. M. Cook, qui est également manager au sein de « la Middle East Association », l’un des organisateurs de cette rencontre, a précisé, par ailleurs, que la délégation britannique qui séjourne depuis hier dimanche en Algérie est composée d’entreprises de renommée internationale telles que Rolls-Royce, Cameron, General Dynamics, IHG, Multitone et SeerPharm.

Ces firmes activent dans les secteurs de l’énergie, l’industrie, la formation professionnelle pour les entreprises et celui de la santé. S’agissant de l’objectif de cette visite de quatre jours (du 23 au 26 janvier) en Algérie, il a expliqué qu’elle ambitionne d’identifier des secteurs porteurs et de trouver des partenaires locaux pour le lancement de projets mutuellement bénéfiques en Algérie. La Grande-Bretagne est aujourd’hui un important investisseur en Algérie avec un montant de 1,4 milliard de livres sterling.

Le partenariat entre les deux pays a encore un potentiel d’évolution qualitatif et il s’agira de mettre en place les mécanismes, à l’occasion des prochaines rencontres bilatérales, selon les milieux d’affaires britanniques.

Il y a de nombreuses possibilités pour les compagnies britanniques en Algérie dans les secteurs hors hydrocarbures comme les infrastructures de base, la construction, l’environnement, l’eau, les ports, et le rail.

Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Grande-Bretagne avaient atteint en 2010, selon les chiffres des Douanes algériennes, plus de 2 milliards de dollars, dont 1,260 milliard de dollars d’exportations algériennes et 771 millions de dollars d’importations. En 2010, la Grande-Bretagne a été classée 13ème client de l’Algérie et aussi son 13ème fournisseur.