Les relations bilatérales entre l’Algérie et la France se portent bien et se renforcent. Et pour preuve : une rencontre au sommet se tiendra avant la fin de l’année en cours et sera présidée par les deux premiers ministres. Cette rencontre devrait permettre d’évaluer le chemin parcouru depuis la signature, en décembre dernier, de “la Déclaration d’Alger” à l’occasion de la visite du président Français, François Hollande, en Algérie.
Cette visite avait ouvert la voie à une série de visites ministérielles et de rencontres entres hommes d’affaires des deux pays. C’est l’ambassadeur français à Alger, André Parant, qui le confirme, à l’occasion de la célébration de la Fête nationale française.
Autre preuve de ce dialogue approfondi : une rencontre prévue entre les deux chefs de la diplomatie en automne. Ce dialogue politique avait déjà pris forme à la faveur du conflit malien et devrait se poursuivre autour des questions internationales d’intérêt commun. Pas forcément convergents, les deux pays semblent avoir opté pour un dialogue permanent, franc et surtout apaisé. Justement, dans le chapitre de l’apaisement, le traitement de la question de la circulation des personnes entre les deux pays, mais aussi celle relative à la révision de l’accord de 1968, les choses semblent aller dans le bon sens. Même si l’ambassadeur français ne s’était pas trop attardé sur le volet économique de la coopération bilatérale, préférant insister sur le fait que la France souhaite rester le premier partenaire commercial de l’Algérie, il n’en demeure pas moins que la France ne pourrait être que satisfaite de la coopération économique qui lui est nettement avantageuse, comme ce fut le cas pour l’usine Renault, qui aura fait couler beaucoup d’encre et de salive, ou encore ces entreprises françaises, au bord de la faillite, qui ont retrouvé une seconde vie grâce à des marchés obtenus en Algérie. En attendant de voir le dénouement du projet pétrochimique avec Total et voir se concrétiser d’autres projets en partenariat, force est de constater que cela reste loin des attentes du côté algérien, qui insiste sur un partenariat gagnant-gagnant. Enfin, l’ambassadeur français à Alger n’a pas manqué d’exprimer ses vœux de santé pour le président Bouteflika, toujours en convalescence dans un établissement de santé parisien.
A B