Contrat n L’Algérie et la France ont signé plus de 1000 conventions permettant de professionnaliser les écoles supérieures et de ce fait renforcer le domaine de la recherche scientifique.
Cette annonce a été faite hier par un communiqué du ministère de tutelle rendu public, à l’issue d’une audience qu’a accordée le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, à l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié.
«Le nombre d’accords et conventions signés entre les universités algériennes et françaises a atteint les 1000 ».Ceci reflète l’«importance de la coopération algéro-française dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique», précise ce même communiqué. L’entretien a porté essentiellement sur les moyens d’«accroître davantage» la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de la formation supérieure et la recherche scientifique, où le niveau est jugé «plus que satisfaisant». «Ce partenariat occupe une place prépondérante dans les relations des deux pays», selon ce même communiqué. Le ministère relève que «plus de 170 projets en matière de recherche scientifique en commun ont été concrétisés» et «plus de 1 256 publications sont parues dans des revues indexées».Il note aussi que le nombre des étudiants algériens ayant reçu des formations supérieures au sein des universités françaises est «en perpétuelle augmentation». Par ailleurs, et dans le cadre du programme boursier Proface, les deux parties ont convenu de «poursuivre leurs efforts respectifs pour l’élargissement du volet co-tutelle aux doctorants» avec pour objectif de créer des liens entre l’université et le secteur économique. Il s’agit aussi du «renforcement de la professionnalisation des écoles supérieures ainsi que leur intégration dans le réseau mixte consacré aux écoles supérieures pour développer notamment les modules liés à l’employabilité». Toujours dans le cadre des relations bilatérales entre les deux pays, d’autres projets ont été également retenus, à l’image de l’Ecole supérieure des affaires d’Alger, selon la même source.Le ministre de l’Enseignement supérieur et son homologue français ont également abordé les sujets qui seront débattus lors de la prochaine conférence algéro-française de l’enseignement supérieur programmée en France.
R. N.
Protection civile : partenariat algéro-français
Un accord de coopération dans le domaine de la formation des éléments de la Protection civile a été signé hier entre l’Algérie et la France au siège de la Direction générale de la Protection civile (DGPC). L’accord, signé par le DGPC, Mustapha El-Habiri, et l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, s’inscrit dans le cadre des «efforts déployés par la DGPC pour le développement du secteur, particulièrement dans le domaine de la formation et la qualification de la ressource humaine», précise un communiqué de presse. Cet accord permettra de «renforcer» le partenariat entre l’Algérie et la France en matière de Protection civile engagé en 2008 et la mise en place d’un protocole d’assistance mutuelle opérationnelle en cas de catastrophe. M. El-Habiri a indiqué que le partenariat algéro-français a permis déjà la formation de «6 000 agents dans 12 spécialités», précisant que cette coopération qu’il a qualifiée d’«étroite» a connu une «très importante» redynamisation en 2001.c Cet accord «devra assurer le maintien des acquis et aller de l’avant pour une prise en charge efficiente dans l’atténuation des risques technologiques et ceux induits par les transports guidés», a-t-il conclu.