Le programme de jumelage entre les villes de Lille (nord de la France) et Tlemcen (ouest algérien), concernera le patrimoine culturel, l’urbanisme, les nouvelles technologies et le domaine hospitalier, a indiqué, mardi à Alger, la maire de Lille, Martine Aubry.
Lors d’un point de presse organisé au palais des raïs (Alger), Martine Aubry, accompagnée de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a développé les grands axes du jumelage entre les deux villes, dont la signature est prévue mercredi à Tlemcen, en insistant sur le caractère humain des échanges et les possibilités d’aide à la création d’entreprises que ce programme représente.
Le choix de la ville de Tlemcen a été motivé par la « dimension culturelle et géographique de la ville son rôle historique de passerelle entre l’Espagne et le Maghreb, et entre l’est et l’ouest du Maghreb », qui lui confère un caractère « très mélangé », « semblable à celui de Lille », a estimé Martine Aubry.
Par ailleurs, l’ancienne première secrétaire du Parti socialiste français a rappelé la forte proportion de personnes originaires de Tlemcen dans la communauté de nationalité ou d’origine algérienne lilloise, une réalité sociologique qui constitue, selon elle, une des raisons du choix de la capitale des Zianides.
Martine Aubry a, en outre, annoncé qu’un programme économique d’aide aux jeunes à la création d’entreprises, notamment dans les secteurs des nouvelles technologies et de « l’économie verte », sera créé à l’occasion de ce jumelage.
APS
