C’est l’échéance avancée hier soir par le chef de la diplomatie française. Laurent Fabius a cité, notamment dans le cadre de ce dialogue stratégique algérofrançais, la seconde session du comité mixte économique en novembre et la réunion du comité inter-gouvernemental de haut niveau à la fin de l’année.
C’est ce qu’a indiqué le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, dans sa réponse à une question écrite à l’Assemblée nationale française.
Les deux pays ont établi un calendrier des prochaines échéances bilatérales comprenant un «dialogue stratégique» qui sera lancé en automne, la seconde session du comité mixte économique algéro-français, prévue en novembre prochain sous la co-présidence des ministres algérien et français des Affaires étrangères, ainsi que le comité intergouvernemental de haut niveau qui se tiendra à la fin de l’année en France sous la présidence des chefs de gouvernement des deux pays», a précisé M. Fabius dans sa réponse publiée mardi dernier dans le Journal officiel français.
«L’ensemble de ces rendez-vous constitueront autant d’étapes mobilisatrices pour l’approfondissement de la relation que les deux parties appellent de leurs voeux», a souligné M. Fabius dans sa réponse à la question relative au bilan de sa visite en Algérie les 8 et 9 juin dernier. «Cette visite s’est déroulée dans un excellent climat bilatéral et a permis de confirmer la qualité de la relation franco-algérienne et le cap qui a été franchi depuis la visite d’Etat de décembre 2012», note la même source.
Selon M. Fabius, «les deux pays ont le désir de bâtir un partenariat stratégique d’égal à égal, dans une perspective de long terme», ajoutant que «l’accent a été mis, lors de ce déplacement, sur le volet économique de la relation bilatérale». «Même si la France reste le premier partenaire économique de l’Algérie, sa position s’érode alors que les populations pourraient tirer des avantages plus grands des liens économiques, humains et linguistiques existant entre les deux pays», a encore estimé le chef de la diplomatie française.
La France et l’Algérie ont jusqu’à présent porté leur effort principal sur le renforcement de la relation entre les deux pays de la rive de la Méditerranée. La dernière visite de Laurent Fabius qui a dressé un bilan positif sur son séjour à Alger, a permis de rendre le climat politique plus favorable entre Alger et Paris.
Le chef de la diplomatie Française avait évoqué dans ce sens une entente parfaite sur le plan politique et dans le cadre du partenariat économique. Les deux parties donneront un nouvel élan à leurs relations économiques. Dans ce but, elles entendent favoriser une relance équilibrée de leurs échanges et encourager le développement des investissements entre leurs entreprises. Leurs économies doivent relever le défi du redressement productif et de la mondialisation. Elles présentent en outre de nombreux éléments de complémentarité.
Fortes de ce constat, les deux parties entendent valoriser leurs atouts et développer une stratégie visant à promouvoir les partenariats industriels entre opérateurs algériens et français. Cette stratégie devrait être mutuellement bénéfique et se traduire par le développement de l’investissement et la préservation ou la création d’emplois sur le territoire de chacune des parties, ainsi que par des transferts de compétences et de technologies.
R. N. / APS