“Les deux parties, s’appuyant sur la nouvelle impulsion donnée par la Déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération entre l’Algérie et la France, conviennent de progresser ensemble, dans l’intérêt partagé des deux pays” a indiqué un communiqué des ministères des affaires étrangères algérien et français, à l’issue de la visite d’Etat effectuée en Algérie par le président français François Hollande.
Les autres documents signés à l’occasion de cette visite sont également sources de satisfaction pour les deux signataires du communiqué qui se sont félicités de la signature d’un document-cadre de partenariat, d’un procès-verbal d’échange des instruments de ratification et d’approbation de coopération, en matière de défense.
Cette satisfaction concerne également le mémorandum de coopération financière, la convention de partenariat et de coopération dans les domaines de l’agriculture, du développement rural et de l’agro-alimentaire ainsi que la déclaration conjointe pour un partenariat industriel productif.
Aux côtés de la vérité devant caractériser les relations mémorielles entre les deux pays, le dialogue revient comme un leitmotiv dans les relations présentes et futures à bâtir entre l’Algérie et la France. Les deux parties, qui se réjouissent de l’atmosphère constructive et sereine caractérisant le dialogue entre les deux pays, sont convenues de préciser, par un accord spécifique à conclure ultérieurement, le mécanisme et les modalités de fonctionnement du Comité intergouvernemental de haut niveau, que président les premiers ministres algérien et français.
Se félicitant de la mise en place d’un groupe de travail pour la prise en charge de la question des archives, le communiqué des ministères des affaires étrangères algérien et français a fait savoir que “les conditions pratiques de la mobilité des Algériens en France et des Français en Algérie seront améliorées”.
De nombreux autres thèmes ont été évoqués dans le document des départements de Mourad Medelci et Laurent Fabius, notamment celui relatif aux difficultés auxquelles font face les ressortissants français, propriétaires légaux de biens immobiliers, dans l’exercice de leur droit de propriété et celui des cas d’enfants déplacés issus de couples mixtes.