La deuxième session de consultations périodiques bilatérales algéro-françaises sur l’état d’avancement du processus de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et la situation dans la zone du Sahel, s’est tenue Mercredi à Alger, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif.
« Il a été procédé à un échange approfondi sur un large éventail de questions relatives, notamment, aux derniers développements intervenus au Nord du Mali, en particulier, la recrudescence des tensions intercommunautaires qui impactent négativement l’application de l’Accord », a affirmé M. Benali Cherif dans une déclaration, soulignant que les deux parties ont, à l’occasion, « exprimé leur satisfaction quant à la qualité de leurs échanges marqués par une convergence de vues sur les problèmes posés et les voies et moyens appropriés pour leur trouver les solutions adéquates ».
Les deux parties, selon le porte-parole, sont « convenues de poursuivre ces consultations utiles et productives et de les renforcer par des contacts et rencontres à différents niveaux de responsabilité, l’objectif ultime étant d’aider le Mali et les pays du voisinage du Sahel à asseoir les bases d’une paix et d’une stabilité pérennes ».
La délégation française composée de hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay, du ministère des Armées, de l’Etat-Major des Forces Armées et de M. l’Ambassadeur, Haut Représentant de la République Française à Alger, s’est vu accorder une audience par M. Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères, qui, à cette occasion a « réaffirmé les positions de principe sur certaines questions d’importance et réitéré la disponibilité et la volonté de l’Algérie à ne ménager aucun effort en poursuivant sa contribution à la stabilité et à la sécurité du Mali et de ses voisins dans la région », a conclut le porte-parole du ministère.