Algérie-États-Unis, une affaire de gros sous et de bon sens

Algérie-États-Unis, une affaire de gros sous et de bon sens

Le commerce entre les Etats-Unis et l’Algérie se porte bien, merci. Mieux qu’avec les autres pays du Maghreb même. Avec 14,2 milliards de dollars d’exportations vers les Etats-Unis en 2011, le pays se place devant la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, rapporte le quotidien algérien La Tribune.

Le soleil est au beau fixe entre les deux pays. L’Algérie a tout intérêt à diversifier ses exportations, tandis que les États-Unis ne voudraient pas se fâcher avec un poids lourd pétrolier.

Et pour renforcer l’amitié de ce couple qui semble rouler, le secrétaire d’État adjoint américain pour les Affaires économiques et l’Énergie, José Fernandez, a organisé une conférence de presse durant laquelle il a détaillé deux points à developper tout particulièrement, pour que la relation américano-algérienne prospère.

1. S’appuyer sur la diaspora:

«L’Algérie devrait faire appel davantage aux membres de sa diaspora qui ont vraiment réussi aux Etats-Unis et qui peuvent devenir des investisseurs. (…) C’est donc notre défi de trouver des moyens pour encourager les membres de cette diaspora qui ont l’avantage d’être nés en Algérie, qui parlent la langue de leur pays d’origine, qui y ont leur famille, qui veulent faire des affaires là-bas et disposent d’une bonne expérience aux Etats-Unis», a déclaré M. Fernandez.

En réaction, poursuit La Tribune, une feuille de route interministérielle devrait être mise en place par le gouvernement algérien pour permettre «une contribution concrète de cette diaspora dans la création et la promotion de start-up en Algérie».

2. Développer la formation: les partenariats entre les universités algériennes et les instituts supérieurs américains spécialisés dans la formation en matière d’esprit d’entreprise doivent-être développés, a encore plaidé le secrétaire d’État adjoint, dont les propos sont rapportés par El-Watan.

L’Algérie fait partie de l’initiative de «Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques»(Napeo), et en est même la «composante essentielle», s’est encore félicité M. Fernandez.

«Il a souligné que les Etats-Unis avaient eu de nombreuses discussions avec le gouvernement algérien sur la façon dont ils peuvent promouvoir ensemble l’esprit d’entreprise, tout en saluant l’intérêt et les « excellentes réponses » de la partie algérienne pour ce projet», relate encore El-Watan.