Algérie-Etats-Unis: prorogation de l’accord de coopération concernant les sciences et technologies

Algérie-Etats-Unis: prorogation de l’accord de coopération concernant les sciences et technologies

L’Algérie et les Etats-Unis ont prorogé, lundi à Alger, l’accord relatif à la coopération dans le domaine des sciences et technologies, pour une durée de 10 ans.

L’accord a été cosigné par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar et l’ambassadeur des Etats-unis, John Desrocher.

Dans une déclaration à la presse au terme de la cérémonie de signature, M. Hadjar a affirmé le maintien de toutes les clauses de cet accord signé pour la première fois en 2006 de manière à garantir « l’envoi d’étudiants en master, doctorants et ceux en post-doctorat aux Etats-Unis pour la formation ».

Cet accord permettra également aux enseignants académiciens de bénéficier du programme de recherches « Full Bright », a précisé le ministre, soulignant que cet accord offrait une opportunité à nombre d’enseignants en post graduation de résider aux Etats-Unis pour une durée d’une année au minimum afin d’y mener leurs recherches.

L’accord portera également sur les différents aspects de la recherche scientifique « permettant aux équipes de recherche relevant des universités et des centres de recherches algériens de conclure des conventions, des partenariats ou d’initier des projets de recherche d’intérêt commun ».

Pour sa part, l’ambassadeur américain a affirmé que cet accord visait à « renforcer » les capacités scientifiques et technologiques des deux parties, « étendre et consolider » les relations entre les communautés scientifiques des deux pays et promouvoir la coopération scientifique et technologique dans les domaines d’intérêt commun, ajoutant qu’il offre « des opportunités de procéder à un échange d’idées et d’informations et de coopérer dans les démarches scientifiques et technologiques mutuellement bénéfiques ».

Rappelant que cet accord « réaffirme la volonté d’étendre et de consolider les liens entre nos gouvernements, nos universités et nos secteurs privés dans le domaine de coopération scientifique et technologique », M. Deroscher a fait savoir que son pays aspire à plusieurs années de coopération « fructueuse » dans ce sens.

Durant les dix dernières années, le gouvernement américain a œuvré de concert avec ses partenaires au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique à faciliter les échanges entre les universités américaines et algériennes, a-t-il avancé, ajoutant que des étudiants algériens ont été envoyés aux Etats-Unis pour poursuivre leurs études en master, doctorat et post graduation ».