Algérie – Espagne: le gaz au cœur de l’appel entre Tebboune et Sanchez

Algérie – Espagne: le gaz au cœur de l’appel entre Tebboune et Sanchez

Depuis le début de l’offensive Russe en Ukraine, tous les chefs d’Etats suivent la situation de près. Ce qui est normal au vu des intérêts économiques qui y sont en jeu. Un des principaux sujets d’actualité coté économie, après le pétrole, c’est bel et bien le gaz.

Il est à noter que de nombreux pays d’Europe dépendent de la Russie pour ce qui est du gaz. L’Allemagne est fournie par la Russie à hauteur de 66%, pour l’Italie c’est à hauteur de 46%, tandis que les Pays-Bas et la France 26% et 17%. C’est dire l’impact économique que peut avoir cette guerre sur tout le continent Européen.

L’un des pays d’Europe qui dépend le moins du gaz russe est l’Espagne, qui se fournit plutôt du côté Algérien. En effet l’Espagne importe son besoin en cette énergie à hauteur de 10% de gaz russe et importe une majeure partie de cette énergie à partir de l’Algérie.

Communiqué de la Présidence de la République

Un communiqué officiel indique que ce dimanche 6 mars, le président Algérie Abdelmadjid Tebboune, a reçu un appel du président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

Dans son communiqué, la Présidence de la République indique que : « … le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu un appel téléphonique du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, dans lequel il a exprimé ses remerciements à l’Algérie, en tant que partenaire fiable dans le domaine de l’énergie, impatient de travailler au développement et renforcer la coopération existante entre les deux pays. »

« D’ailleurs, le Premier ministre espagnol a également présenté ses sincères condoléances au président, suite au décès d’un étudiant algérien en Ukraine. »

A partir de ce communiqué, on peut déduire que la crise en Ukraine, pousse le pays Européens à trouver des solutions rapides pour ne pas faire face à une crise d’importation de gaz, qui pourrait les paralyser. C’est dans ce contexte que l’Espagne chercherait à augmenter ses importations de gaz algérien, pour éviter le risque de rupture d’approvisionnements russes en matière de gaz.