Plus que quelques heures avant les retrouvailles Algérie-Egypte, pour l’un des chocs de ces demi-finales de la CAN Angola 2010, et on peut imaginer que c’est le branle-bas de combat du côté des deux sélections, qui préparent cette confrontation dans les moindres détails.
Mais au-delà du contexte particulier de ces retrouvailles, c’est l’envie de vaincre et surtout la peur de perdre qui semblent primer dans l’esprit des deux délégations.
Un match particulier, qu’il ne faut surtout pas perdre, poussant les deux équipes à se préparer le mieux possible. L’une des préoccupations, dans le cadre de cette préparation effrénée, demeure la récupération qui constituera à coup sûr l’une des clés pour un ticket en finale.
Un domaine où la sélection algérienne semble très diminuée par rapport à son éternel rival et adversaire du jour.
En effet, les Verts ont certains soucis à se faire à ce propos, contrairement à des Egyptiens qui ont, certes 24 heures de récupération en moins avant les demi-finales, mais avec l’avantage d’évoluer dans la ville de Benguela qu’ils n’ont pas quittée depuis l’établissement de leur camp de base au début de cette CAN, sans oublier que Hassan Shehata n’a pas à s’en faire sur la disponibilité de son effectif, en pleine forme et sans aucun blessé à signaler du côté de l’infirmerie.
En face, notre sélection, qui a été marquée par les 120 minutes de jeu disputées face à la Côte d’Ivoire, a effectué son second déplacement depuis l’entame de cette CAN, en ralliant hier Benguela à partir de Cabinda, après une première escapade Luanda – Cabinda.
Mais le souci majeur de Saâdane, c’est l’état de santé de certains de ses éléments, notamment les blessés, qui sont Ziani et Chaouchi, et la durée trop courte qui nous sépare de ce match face à l’Egypte, qui risque d’être vraiment très limitée pour leur récupération et leur mise en forme en prévision de ce choc.
Aussi, le staff technique et médical devra faire preuve d’ingéniosité pour faire face à toutes ces contraintes et présenter un onze algérien performant, résistant et surtout inébranlable pour passer (encore) l’écueil égyptien et hisser l’Algérie à sa 3e finale de CAN de son histoire, 20 ans après le dernier et unique titre continental.