Algérie Education : L’école obligatoire de 6 à 16 ans

Algérie Education : L’école obligatoire de 6 à 16 ans

Un communiqué signé par le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, M. Khaldi, rapporte que les directeurs de l’éducation ont été instruits à propos de l’obligation de l’enseignement des enfants âgés de 6 ans.

A la précédente rentrée scolaire 2008/2009, l’âge requis pour la scolarité des enfants était alors de cinq ans, en Algérie.

Cette révision d’âge serait bénéfique à l’enfant à qui il sera permis, affirment les pédagogues, de profiter un peu plus avant d’entamer une vie scolaire.

La circulaire n° 847 du 29 septembre, se basant sur la loi 08-04 du 23 janvier 2008 relative à l’orientation sur l’éducation nationale, renseigne les directeurs de l’éducation sur la pédagogie à suivre afin de concrétiser « le principe de l’égalité des chances » en matière d’enseignement.

C’est dans ce sens, que la même circulaire insiste sur la scolarisation obligatoire pour ces mêmes enfants dès l’âge de six ans et cela jusqu’à 16 ans.

Pour éviter la déperdition scolaire qui a atteint le taux de 11% à l’échelle nationale, le ministère de l’Education nationale insiste sur le rôle à jouer par les parents en soutenant que « l’école ne sera plus responsable de l’échec de l’enfant, les parents doivent s’impliquer dans le suivi du cursus scolaire de leur progéniture ».

Le communiqué du département de M. Benbouzid insistera aussi sur la question du redoublement en 4e année moyenne et en 3e année secondaire ou à titre exceptionnel durant l’année en cours.

« La réinscription en 4e année moyenne est permise pour tous les élèves ayant poursuivi leur scolarité en 4ème AM durant l’année scolaire 2008/2009 et n’ayant pas été admis en 1re AS».

La même circulaire indique que la prise en charge des élèves scolarisés recalés à l’examen du baccalauréat, session juin 2009, sera soumise aux directives de la circulaire n° 123 fixant les modalités de redoublement en 3e AS.

L’effrayant taux d’analphabétisation qui a atteint les 22,1% a, alors incité les pouvoirs publics à se pencher sur la situation et penser à un plan d’action.

Celuici est projeté sur 10 ans et comprend la période s’étalant de 2007-2016 et qui vise l’éradication de ce phénomène qui touche un peu plus de 6 millions de personnes en Algérie.

Ce plan a nécessité une enveloppe de 50 milliards de DA afin d’ endiguer ce fléau.

AZZEDINE BELFERAG