Les quatre hommes espéraient regagner clandestinement l’Europe abord d’un navire Sud-Coréen, quand ils ont été repérés puis jetés à l’eau, sur ordre du capitaine de l’embarcation. Ils passeront près de deux jours dans l’eau avant d’être repêchés mercredi 17 octobre par les garde-côtes algériens.
Les quatre immigrés originaires de Sierra Léone, de Guinée et du Nigeria n’espéraient sans doute pas une fin aussi tragique à leur aventure lorsqu’ils se sont discrètement infiltrés, débuts septembre dans ce bateau Sud-Coréen.
Ces candidats à l’immigration, à la recherche d’une vie meilleure, avait sans doute préparé de longue date leur infiltration dans le navire, puisqu’ils travaillaient au port de Lomé, la capitale du Togo, lieu de départ du navire. Une fois à bord, pendant près de deux semaines les immigrés africains, cachés dans la cale parviennent à rester discret, avant d’être finalement repérés par l’équipage du bateau, alors qu’ils cherchaient à s’alimenter.
Très vite le capitaine du navire décide de faire escale au port de Casablanca au Maroc pour les débarquer mais les autorités du pays posent des conditions pour pouvoir accueillir les quatre hommes. Elles réclament des frais de rapatriement. Des conditions que refuse l’équipage qui décide de reprendre la mer avec les voyageurs clandestins.
Mais pour eux le répit est de courte de durée, une fois parvenue en pleine mer, aux larges des côtes espagnoles, le capitaine du navire ordonne de les jeter par-dessus bord avec comme seules embarcations des radeaux de fortunes. Pendant près de deux jours, les quatre hommes âgés d’une trentaine d’années sont malmenés par les flots. Plusieurs autres navires passant dans le secteur refusent de leur porter secours.
C’est finalement les garde-côtes algériens qui viennent à leur rescousse, à environ une centaine de kilomètre d’Alger. Ils sont très vite rapatrier puis hospitalisés. Leur état de santé s’est considérablement améliorer depuis, ils devraient être rapatriés dans leur pays respectifs dans les prochains jours.