Algérie : Des hommes d’affaires américains refusent de séjourner au Sheraton d’Oran détenu à 66 % par un fonds libyen

Algérie : Des hommes d’affaires américains refusent de séjourner au Sheraton d’Oran détenu à 66 % par un fonds libyen

Une délégation d’hommes d’affaires américains prévue d’arriver à Oran le 25 mai en cours a refusé l’organisation de la réunion avec les opérateurs de la région ouest à l’hôtel Sheraton d’Oran, en raison des sanctions décidées par les États-Unis contre le régime de Kadhafi et le gel des avoirs de la société libyenne « Lafico » qui détient 66% du capital de l’hôtel.

Les parties concernées par l’organisation de la rencontre entre les hommes d’affaires américains et les opérateurs économiques de la région ouest ont été obligées d’apporter des changements sur l’agenda établi et choisir l’hôtel « Royal » pour le séjour et l’hôtel « Eden Phoenix » pour la réunion entre les délégations. La délégation du conseil d’affaires algéro-américain constitué de 30 entreprises économiques, a fait part de son refus du choix fait sur l’hôtel Sheraton, conformément à la décision de Washington d’imposer des sanctions sur le régime de Kadhafi et de geler les comptes de trois sociétés libyennes à l’étranger, dont la société « Lafico » et de les mettre sur une « liste noire ».

Cette société possède à travers sa filiale « Lafico Algérie Holding », 66% du capital de la « société de développement hôtelier », propriétaire de l’hôtel Sheraton d’Oran. La société devait dans le même contexte financer le projet de réalisation d’un autre hôtel Sheraton sur le plateau de Lalla Setti à Tlemcen après la visite du fils de Kadhafi Seif El Islam en Algérie en mai 2009.