Algérie : De l’énergie solaire du Sud pour le nord du pays en 2015

Algérie : De l’énergie solaire du Sud pour le nord du pays en 2015

Le projet de production d’énergie solaire permettra la réduction de 60 % des coûts de production de cette énergie, a annoncé, mardi à Oran, le chef de l’unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien à Adrar, en marge du Forum Asie-Arabe sur l’énergie durable.

Le projet, qui entre dans le cadre du programme de coopération algéro-japonaise « Sahara Solar Breeder » (SSB), sera « un modèle parfait » de la production de l’énergie solaire en s’appuyant sur les innovations et les méthodes modernes contribuant à réduire les coûts, a souligné Hamouda Messaoud en marge du Forum ouvert à l’Université des sciences et de la technologie (USTO) « Mohamed Boudiaf » d’Oran.



Le projet, dont une des trois unités en Algérie sera réalisée à Adrar, permettra de promouvoir et d’encourager l’acquisition de panneaux solaires et leur utilisation pour répondre aux exigences énergétiques. A ce titre, le même responsable a ajouté que l’économie des coûts de production les rendra plus accessibles à de larges couches de la société.

Hamouda a mis l’accent, par ailleurs, sur l’importance des richesses naturelles que recèle le sahara algérien, notamment le silicium extrait du sable et utilisé dans la fabrication de plaques photovoltaïques et électriques. « Sahara Solar Breeder » (SSB) est un des investissements structurels en matière de développement des énergies renouvelables devant contribuer à amorcer le développement économique, surtout avec les perspectives de son exploitation dans la transformation et le transfert de l’énergie solaire pour alimenter de grandes infrastructures au nord du pays et son exportation vers l’Europe, a-t-il ajouté.

Ce programme algéro-japonais permettra l’acheminement, à partir de 2015, de l’énergie solaire du Sud vers la région nord du pays en vue d’alimenter les stations de dessalement de l’eau de mer.

Il a rappelé les étapes de développement du projet qui relève du programme de coopération algéro-japonaise « SSB » résultant de l’accord de coopération signé en août 2010 entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’USTO côté algérien, et deux agences nippones de coopération internationale et des sciences et technologies, partie japonaise.