En Algérie, et chaque mois sacré du Ramadhan, des programmes riches animent les soirées le long du mois. Des soirées où dominent des concerts et autres pièces théâtrales jouées un peu partout sur les esplanades des centres culturels existants au niveau des 48 wilayas de ce pays.
Des soirées qui drainent des grandes foules, et dont la majorité est issue de la catégorie « Jeunes », qui suivent avec intérêts des programmes variés, histoire de se défouler, bien que beaucoup y préfèrent d’accomplir la prière (salat) de la « Tarawih ». Des jeunes avides de plus de liberté, mais aussi suivant tout ce qui a trait à leur épanouissement.
Dans les contrées de Kabylie, notamment la haute ou la basse, arrivé le mois du carême, c’est un autre monde, d’où le décor qui change par rapport aux autres mois de l’année. C’est le cas dans la vallée de la Soummam, ou les citoyens vaquaient à leurs occupations durant les journées et sortent la nuit pour passer le temps avec les amis.
Dans le cadre des soirées, sous le haut patronage du président de l’Assemblée populaire communale de Bejaia, l’association « Artistes de Bejaia unis » lance le concours de la chanson « Chaâbi » à partir de mardi 22 mai 2018 au niveau du théâtre régional de Bejaia. Ce concours s’étalera sur un intervalle de quatre jours.
Soulignons que le « Chaâbi » est l’un des styles algériens les plus suivis et écoutés, à l’image de la chanson Kabyle folklorique et engagée, le Rai, le Sétifien…etc. Il va falloir s’attendre à un public nombreux, surtout ceux de la catégorie « Adultes et Vieux » où le « Chaâbi » reste l’un des styles que cette frange de la société écoute souvent. Le public est cordialement invité.
Enfin, l’on citera des noms de chanteurs ayant marqué ce style, à l’image des défunts El-Anka et Guerrouabi, ainsi qu’Abdelkader Chaou. Des chanteurs qui avaient donné le meilleur d’eux-mêmes afin de satisfaire le large public, mais aussi transmettre des messages importants, à travers des sujets traités dans leurs chansons.
