PEKIN- Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé mercredi à Pékin que l’Algérie et la Chine sont animées d’une « volonté partagée » d’aller de l’avant dans leur coopération bilatérale.
« Il y a une volonté partagée des deux pays d’aller de l’avant dans leur coopération bilatérale », a déclaré M. Ouyahia au terme de sa visite à Pékin où il a pris part aux travaux du 3ème Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), en sa qualité de représentant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Il a ajouté que « cette volonté partagée s’accompagne d’actes concrets, puisque nous allons passer désormais à des projets de partenariat dans lesquels vont s’associer des sociétés chinoise et des sociétés algériennes », citant, dans sens « deux projets-phare », en l’occurrence le Port centre de Cherchell et le projet de développement de l’exploitation des phosphates et de leur transformation en engrais à travers trois complexes à l’est du pays.
Il a indiqué que « ce projet gigantesque qui va mobiliser 6 milliards de dollars et sera une source de création de 20.000 postes d’emploi, ce permettra à l’Algérie de diversifier encore plus son économie ».
Pour M. Ouyahia, « c’est là le nouveau saut qualitatif des relations algéro-chinoises, frappées du sceau de la globalité et du caractère stratégique dans tous les domaines de coopération ».
Il a relevé qu’au moment où les deux pays s’apprêtent à célébrer le 60eme anniversaire de leurs relations diplomatiques, sous la direction de leurs Présidents Abdelaziz Bouteflika et Xi Jinping, ils sont en train d’accomplir « un saut qualitatif de grande importance à leurs relations ».
S’agissant du 3ème FOCAC, M. Ouyahia a indiqué que l’Algérie a été un « acteur actif » dans ce rendez-vous, eu égard, a-t-il dit, à « la qualité de ses rapports avec la Chine, mais aussi à sa solidarité permanente avec l’Afrique ».
Le Forum a été conclu par des résultats « très élogieux et très prometteurs », a fait remarquer le Premier ministre, relevant « l’approche complémentaire » donnée par la Chine à celle adoptée à Johannesburg en 2015 avec « un important volume financier qui aidera beaucoup de pays africains à développer leurs capacités ».
Il a ajouté que ce Forum a été « élogieux » aussi pour l’Afrique, qui « a parlé d’une seule voix et est repartie de Pékin avec un surcroit de moyens pour son développement intégrée ».