Algérie – Cameroun : quand Eto’o tente d’enterrer la hache de guerre

Algérie – Cameroun : quand Eto’o tente d’enterrer la hache de guerre

e président de la fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o, n’a pas tari d’éloges sur l’Algérie. Des propos qui pourraient renouer les bonnes relations entre les deux fédérations, après ce qui s’était passé le mois de mars dernier, en raison du fameux match retour des barrages de la qualification pour la coupe du monde Algérie-Cameroun.

Les relations entre la fédération algérienne de football et son homologue camerounaise (FECAFOOT) se sont détériorées depuis le mois de mars dernier, en raison du fameux match retour des barrages de la qualification pour la coupe du monde Qatar-2022, Algérie-Cameroun. Comme tout le monde le sait, les algériens avaient dû mal à digérer l’élimination. L’arbitrage vicieux du Gambien Bakary Gassama était pointé du doigt.

Ce qui avait accentué la tension entre les deux parties, c’est le fait que la FAF ait traduit un recours à la Fifa pour faire rejouer le match. De son côté, le président de la FECAFOOT Samuel Eto’o n’avait pas hésité à égratigner les Algériens à plusieurs reprises, et ce via des publications sur les réseaux sociaux.

Alors que la FAF a été déboutée par la Fifa, cette histoire est close et fait désormais partie du passé. Chaque nation est concentrée sur les prochaines échéances qui l’attendent.

Les propos élogieux d’Eto’o sur l’Algérie qui enterrent la hache de guerre

Dans une conférence de presse qu’il a animée, Samuel Eto’o envoie un message fort à l’Algérie. Il a fait des propos élogieux à l’égard de notre pays.

« Personnellement, en tant que président de la FECAFOOT, je n’ai aucun problème avec l’Algérie. C’était d’ailleurs le premier pays à avoir soutenu le dossier camerounais pour l’organisation de la CAN-2021…Le peuple algérien comme le peuple camerounais. Nous devons du respect à ce pays qui a tant donné au football africain ». A-t-il déclaré.

La star du football camerounais a également encensé la légende algérienne Rabah Madjer. « C’était mon idole. Quand j’étais petit, j’avais toujours rêvé de devenir comme lui ».

Le moins que l’on puisse dire, est que la nouvelle sortie médiatique d’Eto’o ne peut qu’apaiser la tension entre les fédérations de football mais surtout enterrer la hache de guerre. Il est à rappeler que Samuel Eto’o a eu une discussion avec le nouveau président de la FAF Djahid Zefizef en Tanzanie, en marge de la 44e édition de l’assemblée générale ordinaire de la CAF. C’était le premier signe de l’ouverture d’une nouvelle page entre la FAF et la FECAFOOT. Les propos élogieux d’Eto’o ne peuvent que renouer les bonnes relations entre les deux parties.