Le président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, a fait part lundi de sa volonté de moderniser l’espace médiatique de son pays, rapporte Romandie News. Le gouvernement a approuvé un projet d’amendement qui dépénalise le délit de la presse, même si une peine d’amende pécuniaire pour offense au chef de l’État demeure. La loi, qui doit encore être approuvée par le parlement, doit garantir la liberté de la presse. Elle devra permettre l’amélioration du paysage audiovisuel, le développement des nouvelles technologies de l’information et permettre l’épanouissement de la presse écrite. Une autorité de régulation des médias va se mettre en place dès la promulgation de la nouvelle loi. L’autorité veillera au respect de la liberté d’expression, à un accès équitable des partis politiques aux médias audiovisuels et au respect de l’éthique et de la déontologie.
