Algérie: Bouteflika ne devrait pas briguer un quatrième mandat, selon la COFACE

Algérie: Bouteflika ne devrait pas briguer un quatrième mandat, selon la COFACE

La COFACE (organisme français chargé de l’assurance du commerce extérieur) croit savoir que le président algérien Abdelaziz Bouteflika ne va pas briguer pas un quatrième mandat.

Dans une étude mise en ligne par cet organisme français, la COFACE révèle que le président algérien « ne devrait pas briguer un quatrième mandat » et que la « période à venir sera donc marquée par la préparation de sa succession, compliquée notamment par un projet de modification de la Constitution ».

La COFACE estimé que les élections Les élections législatives de mai 2012, marquées par un niveau élevé d’abstention, n’ont pas conduit à un rééquilibrage des forces politiques, la coalition nationaliste au pouvoir, composée principalement du FLN et du RND, ayant conservé la majorité. « Etant donné les larges prérogatives du Président, l’échéance importante sera l’élection présidentielle d’avril 2014. A. Bouteflika ne devrait pas briguer un quatrième mandat », analyse cet organisme.

Sur le plan sécuritaire, la COFACE relève que si la situation sécuritaire s’est améliorée, l’activisme de groupes islamistes radicaux comme Al-Qaïda au Maghreb Islamique s’est intensifié aux frontières du sud du pays.

Sur le plan économique, l’organisme français estime que le cadre des affaires en Algérie est peu propice à l’expansion du secteur privé et des investissements étrangers, à quoi s’ajoute l’inefficacité du secteur bancaire.

Pour la COFACE, l’économie algérienne souffre d’une forte dépendance envers les hydrocarbures et problèmes d’utilisation de cette rente, le poids économique excessif du secteur public, les lourdeurs bureaucratiques et environnement des affaires problématique pour les firmes privées et étrangères, les lignes de fracture entre le pouvoir et la population, et le taux de chômage élevé des jeunes.

Créée en 1946 puis privatisée en 1994, elle appartient désormais à 100 % au groupe bancaire français Natixis tout en continuant, à côté d’activités privées, à garantir pour le compte de l’Etat des grands contrats d’exportation civils et militaires.