Algérie: baisse de 10% des exportations d’hydrocarbures

Algérie: baisse de 10% des exportations d’hydrocarbures

Le volume des exportations d’hydrocarbures de l’Algérie, important producteur de gaz et de pétrole, a baissé de 10% durant le premier semestre 2013, a annoncé mercredi le ministre des Finances Karim Djoudi.

Sur les six premiers mois de l’année, l’Algérie a enregistré une baisse de 10% du volume de ses exportations d’hydrocarbures, a déclaré M. Djoudi à la radio publique francophone.

Il a ajouté que le montant des exportations avait lui baissé de 2%, sans donner de chiffres.

Les hydrocarbures représentent l’essentiel des ventes algériennes à l’étranger, avec une part de 96% du volume global des exportations, d’un montant de 34,50 mds USD entre janvier et juin contre 37,12 mds à la même période en 2012, selon des chiffres officiels.

Les cours du brut avaient reculé durant les premiers mois de cette année, notamment en avril dernier où ils sont passés sous le seuil des 100 dollars le baril.

Le recul des exportations d’hydrocarbures va entraîner une chute des recettes, une hausse des importations et une balance commerciale moins excédentaire, a ajouté M. Djoudi.

L’Algérie, quatrième exportateur mondial de gaz, est en train de réaliser des unités de compressions de gaz pour faire face à la chute de pression de ses champs gaziers dans le Sahara.

Le groupe pétrolier public Sonatrach a signé fin octobre un contrat de 668 millions de dollars avec le groupement anglo-italien Petrofac-Bonatti pour la construction d’une unité de compression de gaz pour maintenir le niveau de production d’un champ d’Illizi (1.400 km au sud d’Alger), à son niveau actuel de 24 millions de m3 de gaz naturel par jour.

Le plus grand champ de gaz du pays, Hassi R’mel, a été également renforcé par deux unités de compression, tandis que le champ gazier, In Salah Gaz, développé entre Sonatrach, le britannique BP et le norvégien Statoil, a été doté d’une unité de compression de gaz réalisée par Petrofac.

Le groupe algérien prévoit également une quatrième unité de compression de gaz pour le complexe de Tiguentourine, théâtre en janvier d’une prise d’otages sanglante.