Au moins une personnes a été tuée et quinze blessées vendredi soir dans un attentat suicide à l’entrée de l’académie inter-armes de Cherchel (100 km à l’oues d’Alger), a annoncé le quotidien algérien El Watan sur son site internet.
L’attentat s’est produit moins de dix minutes après la rupture du jeûne du ramadan, vers 19H30 (18H30 GMT) quand deux kamikazes, dont l’un à bord d’une moto, se sont fait exploser à quelques secondes d’intervalle devant l’entrée des officiers de l’école militaire, a précisé le journal.
Un passant a été tué et plus d’une quinzaine de personnes ont été blessés, a ajouté le quotidien qui n’a pas précisé si les blessés sont des civils ou des militaires.
Cette information n’a pas été confirmée de source officielle.
Selon El Watan, les deux kamikazes voulaient faire un nombre important de victimes en tentant de s’introduire à l’intérieur du mess des officiers de l’école au moment ou tous les militaires étaient rassemblés pour rompre le jeûne.
Les groupes islamistes ont multiplié depuis le début du ramadan, le 1er août, les attentats à l’est d’Alger particulièrement en Kabylie.
Deux policiers et un militaire ont été tuées mardi soir dans deux attentats distincts dans la région de Bordj Bou Arreridj, à quelque 220 km sud-est de la capitale, et Boumerdes (50 km à l’est d’Alger).
Trois civils ont également été tués et deux autres blessés le 19 août près de la commune de Maâtkas, à 25 kilomètres au sud de Tizi Ouzou, en Kabylie (110 km à l’est d’Alger) lors d’un accrochage avec des hommes armés venus kidnapper un habitant de ce village.
Tizi Ouzou avait été le théâtre d’un attentat suicide, revendiqué par la branche maghrébine d’A-Qaïda (Aqmi), le 14 août contre un commissariat de cette ville qui avait fait 33 blessés parmi lesquels deux Chinois.
Le mois de ramadan est considéré par les groupes armés islamistes comme une période propice au djihad.
