Plusieurs dizaines de journalistes des secteurs public et privé appellent à une grève générale le 3 mai, journée mondiale de la presse, pour réclamer une amélioration de leurs conditions de travail, lit-on dimanche dans Atlas Infos.
Ces journalistes qui ont effectué un sit-in samedi à la maison de la presse Tahar-Djaout à Alger demandent un statut particulier du journaliste et l’ouverture d’un « débat officiel » sur la réalité de la profession. « Aujourd’hui, l’ensemble des journalistes algériens sont embourbés dans une situation sociale de plus en plus dégradée. La précarité que connaît notre métier aujourd’hui n’est que l’accumulation d’entraves et de problèmes qui n’ont pu être résolus. La conjoncture, qui prévaut actuellement, est appropriée pour gagner en dignité, une conjoncture marquée par des revendications émanant de différents secteurs d’activité », ont-ils écrit, dans un communiqué.