Algérie-Allemagne : signature d’un protocole de partenariat entre les laboratoires « Novapharm » et « Merck »

Algérie-Allemagne : signature d’un protocole de partenariat entre les laboratoires « Novapharm » et « Merck »

Un protocole de partenariat pour la fabrication de médicaments destinés au traitement du diabète et de l’hypertension artérielle a été signé mercredi à Alger entre le laboratoire algérien « Novapharm » et le groupe pharmaceutique allemand « Merck ».

Le protocole de partenariat a été signé par le président directeur général du laboratoire « Novapharm », Yassin Benamara, et par le président des laboratoires « Merck » en Algérie, Karim Bendhaou, en présence de cadres du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, ainsi que de spécialistes de différents établissements sanitaires.

A cette occasion, M. Benamara a affirmé que la production au niveau de cette nouvelle unité spécialisée dans la fabrication de médicaments destinés au traitement du diabète et de l’hypertension artérielle, située à Bousmail (Tipasa), sera lancée au cours du 4ème trimestre 2013.

Il a ajouté, dans ce contexte, que le laboratoire « Novapharm » qui était considéré, depuis 2001, importateur exclusif de médicaments des laboratoires « Merck », s’est ensuite spécialisé dans le conditionnement local en 2004, avant de se lancer dans la production, en vertu de nouvelles lois en 2010 et après l’obtention de l’agrément d’investissement local.

Le laboratoire s’est spécialisé, selon son responsable, dans la production de près de 15 types de médicaments secs sous forme de comprimés, notamment les médicaments génériques, insistant sur sa nécessaire contribution aux côtés des producteurs locaux à la couverture de 70 % des besoins nationaux en médicaments à court terme.

Grâce à une capacité de production de 300 millions unités de vente par an destinés au traitement du diabète et de l’hypertension artérielle, l’unité de Bousmail contribuera certainement à augmenter les capacités de production nationale et à réduire le taux d’importation.

Pour sa part, le président des laboratoires « Merck » en Algérie a salué ce partenariat de nature, a-t-il dit, à améliorer la prise en charge des malades et à créer des postes d’emploi, outre le transfert de technologie et de savoir-faire et la formation des différents corps travaillant dans cette nouvelle unité qui emploiera près de 200 travailleurs.