Algérie – 51 contrats de performance avec des entreprises et des bureaux d’études des TP

Algérie – 51 contrats de performance avec des entreprises et des bureaux d’études des TP
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51 contrats de performance seront signés dans le courant de la semaine entre le ministère des Travaux publics avec 42 entreprises publiques et 9 bureaux d’étude. Les contrats seront évalués et renouvelés annuellement. Une direction de suivi des contrats sera créée prochainement.

L’annonce de la signature de ces contrats a été annonce dimanche matin par le ministre des travaux publics, Amar Ghoul, lors d’une journée d’étude sur la consolidation de l’outil national des travaux publics. La journée avait pour thème « contrats de performance et partenariat public-privé » et se donnait pour but de sensibiliser les gestionnaires, avec « une définition plus précise » des responsabilités. Elle a été l’occasion pour M.Amar Ghoul de défendre un partenariat public-privé dans un secteur « névralgique ». Pour lui, les contrats de performance ne sont pas des procès-verbaux mais un « grand signal de la part des autorités à l’adresse du gestionnaire ». Les contrats de performances ont des objectifs quantitatifs et des objectifs qualitatifs.

Les premiers sont vérifiables à travers le chiffre d’affaires et la productivité de l’entreprise. Les seconds seront évalués en termes de qualité des travaux et du respect des délais. Devant une assistance composée de chefs d’entreprises, publiques et privées opérant dans le secteur, Amar Ghoul, a insisté à dire que les contrats de performance visent, en plus d’une « définition des responsabilités », à encourager les gestionnaires. Il a évoqué au passage la volonté annoncée de dépénalisation de l’acte de gestion qui traduit « une volonté politique » de libérer l’entreprise.

« Après l’assainissement, la performance »

Le climat dans lequel évolue l’entreprise a été beaucoup évoqué lors de l’ouverture des travaux de cette journée d’étude où le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said a été invité en tant que « partenaire social». Amar Ghoul a estimé qu’il faut les moyens nécessaires aux gestionnaires pour qu’ils travaillent mieux et plus. Il a mis ces gestionnaires devant leurs responsabilités en rappelant que l’opération «d’assainissement » menée en 2010 -et qui a concerné aussi bien le volet équipement que celui de la formation – a couté 120 milliards de dinars. « La balle est désormais dans le camp des entreprises » a-t-il averti. Un atelier de réflexion a été dédié à la question du partenariat Public-Privé. « Pourquoi le partenariat Public-privé ne marche pas alors que les autres partenariats fonctionnent? » s’est interrogé le ministre. Il a apporté sa réponse : « il y a un problème de mentalités, qu’il faut changer pour aller vers une harmonie public –privé ». Il a invité les opérateurs privés du secteur à travailler avec les contrats de performance, même quand l’entreprise privée est de composante « familiale ».