50 ans, c’est le temps qu’aura duré le monopole de l’Etat algérien sur l’audiovisuel, qui aura vécu d’ici à la fin de l’année. L’agence APS rapporte en effet que la loi sur l’ouverture de l’audiovisuel au privé, promise en 2011 par le président Abdelaziz Bouteflika, sera examinée d’ici à quelques semaines par le Parlement.
Il existe actuellement en Algérie 5 télés, 7 radios nationales et 48 radios locales, toutes publiques. Depuis plusieurs mois cependant, près d’une dizaine de chaînes privées algériennes «tolérées» diffusent leurs programmes à partir de l’étranger, tout en disposant d’équipes en Algérie. Le texte de loi prévoit aussi la mise en place d’un genre de CSA, constitué de neuf membres nommés par décret présidentiel et chargé de contrôler le respect de la loi.
