En Algérie, on dénombre chaque année plus de 50.000 cas d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).
50% des victimes d’AVC meurent ou restent handicapés.
Faute de structures et d’unités de prise en charge de cette catégorie, l’Algérie se trouve aujourd’hui dans une situation préoccupante, compte tenu du nombre important des cas recensés chaque année.
En effet, notre pays ne dispose que de trois unités de prise en charge des AVC, dont l’une est installée à Blida en 2008, tandis que deux autres ont été inaugurées en 2015 à Tizi Ouzou et à Oran. En attendant, deux nouvelles structures devraient être réceptionnées en 2016 à Alger et Constantine.
Un accident vasculaire cérébral (AVC) ou attaque cérébrale, est une défaillance de la circulation du sang qui affecte une région plus ou moins importante du cerveau. Il survient à la suite del’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin et provoque la mort des cellules nerveuses, qui sont privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions.
Dans le cadre de la Journée mondiale des AVC, célébrée le 28 octobre de chaque année, le CHU de Blida et la société algérienne de neurologie et neurophysiologie clinique (SANNC) ont organisé, ce mercredi 28 octobre 2015, une rencontre scientifique à l’institut national du rein de Blida, sous le thème Multiplions les unités cardio vasculaires en Algérie.
Les 500 praticiens du pays attendus à cette rencontre tentent de sensibiliser les citoyens quant aux risques de cette pathologie qui touche plus de 50.000 personnes par an en Algérie.