Une victoire arrachée avec panache que toute l’Algérie attendait depuis 32, date du dernier succès face au Chili lors du Mondial espagnol de 1982.
Les Verts cuvée 2014 ont fait mieux puisqu’ils ont inscrits 4 buts, le score le plus large de l’Algérie dans une compétition aussi prestigieuse que la Coupe du monde. Un succès mais aussi un score que personne n’osait imaginer à la suite de l’échec contre la Belgique, mais que les joueurs se sont juré de faire oublier en affrontant les Sud-Coréens.
Déterminés à souhait et jouant avec leurs propres qualités, les Verts allaient offrir un véritable régal aux puristes de la balle ronde en effectuant une véritable démonstration offensive, ponctuée par 4 buts , œuvre d’Islam Slimani aligné en pointe de l’attaque, Halliche, Djabou et Brahimi.
Les deux petits lutins algériens vont faire des misères aux défenseurs sud- coréens complètement désarçonnés par le jeu court et les déviations des attaquants algériens et ce dès le premier coup de sifflet de l’arbitre colombien Wilmar Roldan.
Une entame menée à 100 à l’heure par les Verts et Djabou sur son aile gauche et Brahimi dans l’animation offensive mettront la pression des les premières minutes, semant la panique dans la défense sud-coréenne peu rassurante durant toute la rencontre.
Avec l’art et la manière
Après seulement 4 minutes de jeu, l’Algérie, s’était déjà créée 2 occasions de but par Feghouli qui rate lamentablement sa reprise du gauche, avant de se faire priver d’un penalty flagrant après qu’il sait été déséquilibré dans la surface de réparation.
Les actions allaient s’enchaîner à un rythme effréné que les défenseurs sud- coréens avaient bien du mal à contenir. Et après les ratés d’Islam Slimani, à la suite d’une action de Djabou (18) et une «louche» de Feghouli qui le place face au gardien (25), le baroudeur des Verts allait s’illustrer en trouvant le chemin des filets à la 26e minutes après avoir bien exploité un long dégagement de Carl Medjani.
Le centre-avant du Sporting de Lisbonne venait ainsi de se racheter de la plus belle des manières, en inscrivant son 12e but avec les Verts pour 23 apparitions.
Deux minutes s’étaient à peine écoulées lorsque Halliche d’une superbe tête à la suite d’un corner magistralement botté par Brahimi mettra ses coéquipiers sur la voie du succès.
Une voie royale que confortera Djabou qui profitera d’une «une-deux» avec Slimani pour mettre la balle hors de portée du gardien Jung, sonnant le glas d’une formation sud-coréenne K.-O. debout.
Avec un avantage de trois buts, les Algériens déroulaient offrant un spectacle de haute facture qui ferait pâlir d’envie bien des équipes présentes à ce Mondial.
Avec une confortable avance à la pause citron, on pensait que la victoire était presque acquise mais les Sud- Coréens sans doute sermonnés par leur coach vont assiéger le camp algérien dès le début de la seconde mi-temps parvenant, après un pressing sur la défense, à réduire la marque à la 50e minute par Son Heungmin, Un but qui permettra à son équipe d’espérer encore revenir au score.
Les «Guerriers Taegek» prendront ainsi la direction des opérations et sémeront à maintes reprises la panique dans la défense algérienne. Mais Mbolhi se mettra en évidence en déviant du bout des doigts un boulet de canon de Han (60’) qui prenait le chemin de l’équerre des bois du gardien algérien.
Halliche également sauvera son équipe d’un but certain en dégageant sur la ligne un ballon chaud.
Avec la baisse de régime de Djabou sur son flanc gauche et de Brahimi dans l’entrejeu, Les Verts vont subir le match jusqu’au coup de génie de Feghouli et Brahimi , après un échange entre les deux hommes, glissera la balle sous le gardien sud- coréen (62’).
Un but qui mettra fin à l’ardeur des asiatiques même s’ils réussiront à sauver la face en réduisant la marque par Koo (72).
Mais la messe était dite et malgré un semblant de réaction des hommes de Hong, les Verts tiendront jusqu’au bout leur succès qu’ils ont voulu et arraché avec les tripes et qu’ils fêteront dans l’allégresse et en parfaite symbiose avec les milliers de supporters qui les ont soutenus jusqu’au bout.
D. R.
