Benchikha :«On est des Algériens, on a joué à l’algérienne» > Belkalem : «A nous le Gabon !»
C’est avec un retard de 10 minutes que le sélectionneur national a rejoint la salle des conférences à l’issue de la partie d’hier, son homologue de l’Ouganda était en train de répondre aux questions des gens de la presse.
Benchikha : «On est des Algériens, on a joué à l’algérienne»
Comme première réaction, Benchikha dira :. «C’était le premier match et on se devait de le gagner, je crois qu’on était dès le début bien en jambes, même à 11 contre 11, on leur était supérieurs et on était bien en place. Les Ougandais, quant à eux, étaient bien en jambes aussi sur le terrain, mais on était plus volontaires.»
«On a adopté un jeu en mouvement…»
Le coach de l’EN a déclaré aussi qu’il n’a fait que tenir parole. Explication : «J’ai dit récemment qu’on est des Algériens et on doit jouer à l’algérienne. J’ai adopté cette méthode et elle s’est avérée payante. On a adopté un jeu en mouvement, on s’est créé beaucoup d’occasions. L’Ouganda a retrouvé un second souffle lorsqu’elle évolua à 9, mais sur le plan défensif, elle a refusé de jouer et ses joueurs se sont cantonnés en défense, le jeu de son côté est devenu agressif. Dès lors, j’ai dit aux joueurs de ne pas jouer et de rester au milieu. Le plus important, ce sont les trois premiers points décrochés.»
«On aurait aimé jouer en nocturne, ça nous aurait évité toutes ces blessures»
«Pour les blessures, le temps était difficile, il y avait trop de chaleur. Si on avait joué en nocturne comme les Soudanais, ça aurait été bien avec un public, des journalistes en forme. Je ne suis pas en train d’expliquer quoi que ce soit parce que j’ai gagné. Mais on connaît bien le tapis chez nous, dans les périodes de chaleur, il cause des blessures comme les crampes et parfois même des plaies. On a gagné, Dieu merci.»
«Cette victoire ne nous garantit rien, mais on passera une bonne nuit»
«Notre victoire ne nous garantit rien pour le moment, il reste encore nos frères soudanais et le match du Gabon, il faut bien se reposer et reprendre les entraînements demain (Ndlr – aujourd’hui) dans les meilleures conditions possibles. Il faut que la confiance s’installe, la volonté aussi, on passera une bonne nuit aujourd’hui, après on verra», dira encore le coach national sur la rencontre.
Benchikha fait une exception pour un Soudanais et répond à une question taboue
Bien que la question le dérangeât à plus d’un titre, Benchikha a bien voulu répondre à un confrère soudanais qui a voulu savoir pourquoi Hadj Aïssa fait partie du groupe qui est au Soudan alors qu’il est resté longtemps éloigné des terrains. «En principe, je ne réponds pas à ce genre de question, mais vu que vous êtes Soudanais, et nous les Algériens on vous aime énormément, je vais faire une exception en répondant. Certes, Hadj Aïssa était éloigné des terrains, mais il a repris avec son team, petit à petit. De mon côté, j’ai fait de même avec lui en lui donnant sa chance avec des bouts de matches amicaux. Il est en train de reprendre. J’espère qu’il nous aidera dans ce CHAN», lui a-t-il répondu.
Belkalem : «A nous le Gabon»
Comme prévu, le sélectionneur national n’a pas titularisé Belkalem, il voulait lui donner le temps nécessaire de revenir à la suite de la blessure qui l’a éloigné
des terrains pour une assez longue période. Mais comme Laïfaoui a contracté lui aussi une blessure hier, le défenseur central de la JSK était dans l’obligation
d’aider son équipe, il a joué la seconde mi-temps et a prouvé que l’EN peut désormais compter sur ses services.
A la fin du match, Essaid nous a dit ceci : «On est tous contents de ce succès décroché dans des conditions difficiles. On a bien défendu notre avance,
et on a empoché les trois points, c’est vrai que les deux expulsions sont arrivées au bon moment, car il faisait chaud et les jambes sont de plus en plus
lourdes dans de telles conditions», avant d’enchaîner concernant son retour à la compétition : «Si je suis entré, c’est parce qu’il le fallait, Laïfaoui s’est blessé
et j’ai fait de mon mieux pour sécuriser la défense. Je serai toujours là quand on aura besoin de moi.»
