Algérie 2 – 0 Afsud,Ils filent droit vers le titre

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Les locaux réclament une place chez les A «Ach-chaâb yourid allaëb al-mahali»

Dès le coup de sifflet final de l’arbitre sénégalais de la rencontre, on a vu des joueurs fous de joie courir dans tous les sens. Ils venaient d’éliminer un sérieux prétendant au titre de champion d’Afrique des nations.

Un exploit auquel Benchikha s’attendait, lui qui était optimiste à travers ses dernières déclarations. On a décidé de suivre les joueurs pas à pas pour vous faire vivre ces moments inoubliables.

D’abord, dans les vestiaires, auxquels on n’a pas pu accéder, mais devant la porte se faisaient entendre des cris de joie après les cris de guerre (finalement) trompeurs des Sud-Africains avant le match. Boualem, le garde-matériels, à partir de la fenêtre du vestiaire, promettait de vivre une soirée de rêve, car c’était son anniversaire. Il était content pour le cadeau que les locaux venaient de lui offrir. Les joueurs ont rapidement quitté le vestiaire en dansant la fameuse dance africaine. L’un derrière l’autre et chacun tenant les épaules de l’autre, ils sont sortis du tunnel des vestiaires pour rejoindre le bus dans un climat de joie auquel ont assisté bouchebée les Soudanais qui ont songé un moment à laisser tomber leur team pour encourager l’Algérie durant le reste de ce championnat.

«Doublez-nous la prime»

Une fois dans le bus, les joueurs ont laissé éclater leur joie en chantant les chansons qu’ils ont l’habitude d’entendre dans les stades algériens : «Eo mebrouk alina, hadi elbidaya wa mazal» jusqu’aux derniers tubes des Chnaoua, des Usmistes, des Sétifiens et des Kabyles. Le bus était un mélange de toutes les régions d’Algérie et chacun laissait exploser sa joie à sa manière en menant le bal, avant qu’ils crient tous à haute voix : «Doublez-nous la prime», histoire de faire passer le message aux responsables. Cela a fait rire certains qui ne se sont pas privés de rappeler qu’ils n’ont pas encore été payés dans leurs clubs en

Algérie !!!

L’hôtel les accueille avec un jus glacé

Les policiers ayant fermé la route pour permettre à l’équipe de quitter le stade sans problèmes, on a décidé d’anticiper l’arrivée du bus en nous déplaçant à l’hôtel. Sur place, on a trouvé devant la ssporte un plateau et des verres pleins de jus bien frais que la direction de l’hôtel a préparés pour féliciter les joueurs. Quelques minutes plus tard, on entend les sirènes des voitures de police qui retentissent, les Verts étaient déjà là. Ils avaient envie de fêter cette qualif’ dans leur fief. Dès leur entrée à l’hôtel, ils l’ont fait exploser, mais cette fois, le slogan avait changé et est devenu beaucoup plus significatif.

«Ach-chaâb yourid allaëb al-mahali»

Imitant le refrain scandé par les foules en Tunisie et en Egypte où les peuples ont déchu leurs présidents dictateurs, les joueurs de l’EN A’, menés par le maestro Yahia Chérif, ont tous chanté : «Ach-Chaâb yourid allaib al-mahali». Une manière de dire qu’ils ne veulent plus des pros et qu’’ils sont prêts à relever le défi. Cinq minutes plus tard, les Verts ont rejoint leurs chambres.

Certains sautaient encore de joie, oubliant qu’ils avaient mis les pieds dans un ascenseur, cela a fait rire les présents. Après une bonne douche, Bouazza et compagnie ont rejoint le restaurant où ils ont dîné et fêté en même temps l’anniversaire de Boualem, le garde-matériels avec une grande tarte et dans une ambiance de fête. L’absence de Belkalem les a un peu rendus malheureux, celle de Meftah et de Hadj Aïssa partis pour le contrôle anti-dopage aussi, mais pas de problèmes, disaient les joueurs, on remettra ça. Le rendez-vous est déjà donné, la Tunisie ou le Congo, à qui le tour ?