Algérie : 180 milliards pour de nouvelles représentations diplomatiques à l’étranger

Algérie : 180 milliards pour de nouvelles représentations diplomatiques à l’étranger

Le ministère des Affaires étrangères ne connaît pas de crise. Contrairement aux autres secteurs qui ont connu des baisses de budget, celui que représente Mourad Medelci a eu droit à une augmentation de 2% de son budget annuel, selon les dotations budgétaires établies par le ministère des Finances.

En plus des salaires des fonctionnaires, le ministère des Affaires Etrangères compte acquérir de nouveaux biens à l’étranger, selon des sources bien placées au siège du ministère des AE. Un budget de plus de 180 milliards de centimes a été accordé par le gouvernement aux services de Mourad Medelci afin de doter la diplomatie algérienne de nouvelles infrastructures dans plusieurs capitales. A commencer par la construction d’un énorme complexe diplomatique à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. Pourtant, la représentation diplomatique dans cette ville n’est pas aussi importante. Elle compte, au même titre que les autres ambassades du continent, six personnes en plus des employés généralement recrutés sur place.

En Pologne, l’Algérie achètera une nouvelle résidence

Un complexe similaire est également prévu à N’djamena, la capitale du Tchad. Une telle infrastructure est devenue une nécessité dans un pays où l’instabilité politique est une caractéristique importante. Ces raisons de sécurité ont également poussé les AE à prévoir la construction d’un nouveau siège au Consulat de Gao, au Nord du Mali. Cela évitera, probablement, aux futurs diplomates de subir le même sort que celui réservé à ceux qui sont actuellement entre les mains des islamistes. En Pologne, l’Algérie achètera une nouvelle résidence pour l’ambassadeur.

Le ministère des Affaires Etrangères augmente également son budget destiné au fonctionnement de 6%. Le montant, équivalent à 12 milliards de dinars, est destiné à renforcer notamment le personnel diplomatique dans plusieurs ambassades et consulats. Surtout que certaines représentations souffrent de manque d’employés. C’est ce qui a conduit les services du ministère à anticiper les affectations de ses personnels pour cette année. Puisque certains fonctionnaires n’ont même pas consommé la période de 4 ans qu’ils doivent passer en Algérie avant d’être envoyés dans d’autres pays. Certains ont eu juste le temps de s’habituer au climat du pays qu’ils sont obligés de faire leurs bagages pour une nouvelle destination.

E. W.