Mobiliser des étudiants autour de projets innovants : tel est l’objet de Algeria 2.0 qui s’est déroulé du 12 au 17 mai au Cyberparc de Sidi Abdallah. C’est un événement co-organisé par Xmedia et l’Anpt – l’Agence nationale de promotion et développement des parcs technologiques- .
Chaque jour de la semaine était destiné à un thème particulier. Innovation et mobile, Business day, Cloud computing, E-commerce, Libre Day, JoomlaDay, AlgérieSEO, et Social Media. Des journées thématiques qui ont fait rapprocher les «spécialistes». Mais aussi donner de nombreuses idées aux nombreux étudiants présents. Pour Karim Lembarek, il nous dit que «Notre ambition est de faire de l’étudiant un «Digital Citizen» mais aussi de vulgariser le monde virtuel» avant d’ajouter entre deux ordres donnés à l’immense équipe qui supporte Algeria 2.0, «mais aussi permettre aux professionnels de porter une vision innovante dans l’entreprise tout en maîtrisant les outils et en étant conscient des grands enjeux de la vie digitale».
Algeria 2.0 s’inscrit dans le cadre de la stratégie e-Algérie visant à assurer une mutation de la société vers un avenir numérique en essayant de rapprocher deux mondes qui ne se parlent pas encore : le monde estudiantin et le monde du travail. Les conférences, plus d’une quarantaine, ont pour but de montrer l’état de l’art mais aussi l’échange de bonnes pratiques et d’expérience chacun dans son domaine de compétence et susciter la création d’entreprise ou de start-up, ou bien permettre aux talents et porteurs de projets de profiter des expériences internationales afin de concrétiser leurs projets. Créer du contenu et des entreprises semble être l’objectif à travers l’organisation d’ateliers de formation et de challenges.
Cette année, Algeria 2.0 a lancé start-up week-end women qui a été maghrébin. L’évènement s’est déroulé durant tout un week-end (jeudi, vendredi et samedi) soit l’équivalent de 56h en non stop. Le premier prix est revenu à l’équipe qui a mis en place une application de geo-localisation de pharmacie mais aussi donner de l’information sur les médicaments. Et dans le cadre caritative, JoomChrono est un challenge qui permet à une association d’avoir son site web selon son cahier des charges mais aussi de permettre à plusieurs teams de s’affronter. Capacité de réflexion, créativité et technicité ont été les maîtres-mots de ce carrefour.
Une régie pour la publicité mobile
Ad-dz est une application pour la publicité mobile. Developpé par les équipes de LVSC et dont le chef de projet est la lauréate de ImagineCup, cette application permet d’afficher de la publicité dans une application. «Chaque développeur qui voudrait monétiser son application ne doit qu’ajouter quelque ligne de code dans son application. Notre modèle économique est que nous allons faire du sharing avec les développeurs, à charge pour nous trouver des annonceurs», nous dit Karim Brahiti. La première régie mobile vient de voir le jour et tous les développeurs que j’ai vu sont contents de cette nouvelle mais en ayant toujours en tête la régie web qui leur a fait défaut.
La pharmacie en première place
Le start-up week-end women qui était cette année maghrébin a fait sortir l’application «PharmApp ». Une application qui permet non seulement de retrouver une pharmacie ouverte même la nuit mais aussi de gérer votre ordonnance et vos itérations médicamenteuses». La porteuse du projet, Meriem Adouane, étudiante en pharmacie, a porté le projet même si elle nous dit que «je suis venue à cette manifestation juste pour voir et j’ai été happée» tout en ajoutant «je me suis retrouvée avec un team en train de mettre en place l’application PharmApp». Pour une première fois, c’est la première place que ce team a décroché dan un challenge maghrébin.
BeMyApp
Le challenge de ‘BeMy App’ a vu plusieurs équipes se disputer la première place. «Cette année, le niveau est plus élevé que l’année dernière», nous dit Farid Guellai, un jury tout en ajoutant que «nous avons noté scrupuleusement toutes les équipes et le premier prix a été voté à l’unanimité» Le projet qui a remporté le premier est avant tout un projet citoyen participatif pour aider les collectivités tel que signalement de la chaussés détériorée fuite d’eau, odeur de gaz, surplus de déchet poubelle… En gros, tout ce que peut signaler un citoyen dans sa commune.
Boostées par l’engouement du grand public à l’égard de nouveaux usages numériques avec les réseaux sociaux, l’information en temps réel, les applications et contenus en ligne… et par l’appropriation massive des terminaux mobiles, les collectivités locales sont appelées à innover pour tenir compte des attentes de cette nouvelle génération d’utilisateurs.