Des journées portes ouvertes sur le sida ont été organisées, hier, mardi, par la cellule d’écoute et de prévention de la sûreté de Draria.
Cette manifestation a été initiée à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le virus de l’immunodéficience acquise (VIH) sida, coïncidant avec le 1er décembre de chaque année. Intervenant lors de ces journées portes ouvertes, organisées à l’Ecole préparatoire en sciences économiques, commerciales et de gestion de Draria, Moussa Serid, responsable de la cellule, a souligné le rôle joué par sa structure dans la sensibilisation des différentes franges de la société, notamment les jeunes, aux diverses maladies et aux fléaux sociaux à travers l’organisation d’activités et de journées de prévention et d’information au sein des établissements éducatifs et universitaires.
Dans ce contexte, le même responsable a insisté sur l’importance de ce genre d’initiatives dans la lutte contre le VIH/sida et autres pathologies, précisant que les services de la Sûreté nationale veillent à la sensibilisation des jeunes aux dangers de cette maladie.
Pour sa part, la représentante de l’association «Aids Algérie», Mme Sihem Ghayeb, qui a pris part à cette manifestation, a souligné que son association veille, à chaque occasion, à sensibiliser les jeunes aux dangers de la maladie, à travers l’action de proximité qu’elle mène, notamment en ce qui concerne les facteurs de transmission et de prévention contre le virus.
La même responsable a ajouté que le travail de l’association ne «se limite pas à la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le sida, mais dure toute l’année, grâce aux actions menées par les différentes parties membres de l’association, à travers les wilayas du pays».
Il est à souligner que les missions de plusieurs associations de la société civile ne font leur apparition qu’à la veille de la Journée mondiale de la lutte contre le sida, ce qui ne peut, en aucun cas, aboutir à semer une culture de prévention au sein notamment des jeunes, première cible de ce virus mortel.
Rapports sexuels non protégés, consommation excessive d’alcool et de psychotropes, certains genres d’injections malpropres, constituent, selon les experts, les principales causes de cette maladie et toute initiative de sensibilisation devrait expliquer aux citoyens la nécessité d’éviter ces facteurs de risque.
A la fin de septembre 2011, le nombre de personnes atteintes par le virus VIH/sida en Algérie a été estimé à 1 234, contre 5 381 séropositifs, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le directeur des études à l’Ecole préparatoire en sciences économiques, commerciales et de gestion de Draria, Toufik Aït Mejber, a insisté sur la nécessité d’organiser des journées de sensibilisation en milieu universitaire, soulignant l’importance d’impliquer toutes les franges de la société aux efforts de lutte et de prévention contre cette maladie.
R. L. / APS
