Alger : une jeune avocate violemment agressée par ses frères

Alger : une jeune avocate violemment agressée par ses frères

L’affaire d’une jeune avocate qui a été la victime d’une violente agression perpétrée par ses frères, a été traitée par le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger. Les accusés auraient commis l’infraction de s’introduire dans le domicile de la victime, et l’ont rué de plusieurs coups de matraque. Une agression à l’arme blanche a également été mentionnée. 

La cause de cette agression est apparemment liée à une question d’héritage, et plus précisément à un appartement que le père aurait choisi de léguer à la jeune fille, au lieu de ses frères. Mécontents après la décision de leur père, les frères de la jeune avocate sont entrés par effraction dans le domicile de l’avocate à 7 h du matin, et l’ont violemment agressée.

Après leur entrée par effraction dans le domicile de leur jeune sœur, les accusés ont cassé les portes et les fenêtres, ainsi que les meubles qui constituaient l’appartement de l’avocate. La femme de l’un des frères de la victime, avait également participé à l’agression pendant laquelle la jeune avocate a subi plusieurs coups de matraque sur diverses parties de son corps.

Suite à cette agression, un arrêt de travail de 15 jours a été délivré par le médecin légiste, pour la victime qui avait par la suite déposé plainte contre ses agresseurs.

Les accusés nient en bloc

Pendant le procès, les accusés, poursuivis tous pour coups et blessures volontaires, ont tous nié les faits. L’épouse de l’un des agresseurs avait même accusé la victime de l’avoir agressé avec sa maman.

La victime n’a pas été ébranlée cependant par dénégations des accusés, et elle a tenu bon pendant tout le procès. Elle affirme que ses frères veulent s’accaparer l’appartement que son père lui avait légué avant son décès, survenu le 2 octobre 2016.

La défense avait réclamé pendant le procès une indemnité symbolique, quant au procureur de la république du tribunal de Sidi M’hamed, il a demandé des peines allant de deux mois à deux ans de prison ferme, à l’égard des accusés.

Le verdict final dans cette affaire sera rendu par le juge, qui a fixé la date de la prochaine séance, qui aura lieu au cours de la semaine prochaine.