Les travailleurs de l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA)ont poursuivi lundi leur mouvement de protestation, entamé dimanche au siège dela Centrale syndicale à Alger, a-t-on constaté sur place.
Au siège de l’Union généraledes travailleurs algériens (UGTA) (Alger), plusieurs travailleurs protestataires arboraient desbanderoles où on pouvait lire «Y en marre de la hogra», «Abus de pouvoir, SOS M. lePrésident» et scandaient des slogans hostiles à la direction de l’ETUSA et condamnaient«l’injustice» dont ils font l’objet.Ils réclament la réintégration des travailleurs licenciés «abusivement», la mise en application duprotocole d’accord signé en octobre dernier et l’application de la convention collective de 1997qui stipule notamment qu’un salarié ne peut, en aucun cas, toucher moins du SNMG (18.000DA), a expliqué le porteparole des travailleurs, M. Mohamed Kharroubi. Les travailleursréclament également le départ du DG de l’ETUSA ainsi que du SG de la FNTT, qui n’est pasreprésentatif de l’ensemble des employés, a estimé M. Kharroubi.
«Nous ne bougerons pasd’un iota de cette place tant que nos revendications ne seront pas satisfaites.Nous avons assez de subir des injustices», clamait un des travailleurs. La station de bus du1er Mai à Alger-centre était désertée par les imposants bus de l’ETUSA, remplacés par des busde transport privés, sur décision de la direction des Transports de la w ilaya d’Alger. «Nousprotestons pour réclamer nos droits bafoués par la tutelle.
En plus, l’administration procède àdes licenciements abusifs. C’est la seule voie de recours qui nous a été possible. Nous allonscamper sur nos positions jusqu’à satisfaction de nos revendications», a affirmé M. Kharroubi.Des personnes, qui ignorent pour la plupart qu’un mouvement de protestation a été déclenchépar des travailleurs de l’ETUSA, attendent patiemment que des bus de l’ETUSA pénètrent àl’intérieur de la station de bus du 1er Mai pour vaquer à leurs occupations. «Nous ignoronspourquoi les bus de l’ETUSA ne sont pas fonctionnels.
Mais en dernier ressort c’est le citoyenqui en pâtit le plus», s’est indigné un citoyen ne trouvant pas de bus dans la station.Pour sa part, le directeur général de cette entreprise, M. Yacine Krim a indiqué hier que tous lestravailleurs de l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), licenciés«abusivement» seront réintégrés et réhabilités dans leurs postes. «Tous les travailleurs del’ETUSA licenciés seront réintégrés et réhabilités dans leurs postes.
Et si des erreurs ont étécommises à leur égard, elles seront réparées », a déclaré à l’APS, M. Krim précisant que lesprotestataires ont fait état de 3 personnes licenciées, alors que la Fédération nationale destravailleurs des transports (FNTT, affiliée à l’UGTA) en a dénombré 36. Concernantl’augmentation de 2250 DA sur salaire de base, prévue dans le protocole d’accord signé le 16octobre entre la direction de l’ETUSA et la FNTT,» elle sera effective à partir du mois deHome Mardi 13 Novembre 2012» Annuaire» Association» Ambassades – Consulats» Culture – Litterature» Communication» Developpement Web» Economie – Bourse» Emploi» Entreprises» Hotels» Immobilier» Informatique – Internet» Internet – web» Presses – Information» Santé» Tourisme-Hotels» Universités – Education» Wilayas – Ministères» Ajouter votre Site» Laissez un message» Recherche sur Algerie» Sites web d’AlgerieA lgerieSite.comEmplois : AdministrationAvec Cadremploi.fr, donnez un nouveau souffle à votre carrièrewww.cadremploi.fr13/11/12 Tous les travailleurs de l’ETUSA licenciés seront réintégréswww.algeriesite.com/Algerie/Actualite/algerie/nieuws.php?id=93320 2/2octobre entre la direction de l’ETUSA et la FNTT,» elle sera effective à partir du mois denovembre» selon M. Krim qui a précisé qu’un rappel avec effet rétroactif « sera égalementversé à partir du mois de mai et sera comptabilisé dès le mois de décembre».
«Aucun travailleur ne touche moins du SNMG. Ceux qui perçoivent moins du SNMG ont desretenues sur salaire suite à des crédits qu’ils ont contracté, ou dues à des absences», aaffirmé le DG de l’entreprise. M. Krim a relevé que ce mouvement de protestation a causé àl’entreprise une perte quotidienne estimée à 2 millions de D
