Alger : Sidi M’Hamed sous très haute surveillance

Alger : Sidi M’Hamed sous très haute surveillance

Se tient aujourd’hui, au tribunal de Sidi M’Hamed, le procès de 91 personnes accusées d’être impliquées dans le meurtre sordide dont la victime était le jeune humaniste Djamel Ben Ismaïl. Cet événement, censé rendre justice à la victime, a suscité un impressionnant déploiement des forces de sécurité.

En effet, les Algérois se sont réveillés aujourd’hui, le 23 aout 2021, sur une présence policière impressionnante aux alentours du tribunal de Sidi M’Hamed. Outre les policiers en uniforme classique, ceux de la BMPG, et ceux en civil, la sureté nationale a également déployé ses unités spéciales.

Les unités spéciales de la police nationale déployées

Les ruelles aux alentours du tribunal de Sidi M’Hamed sont aujourd’hui le décor d’un impressionnant dispositif policier chargé d’assurer le bon déroulement du procès des 91 suspects dans la sordide affaire du meurtre du jeune innocent Djamel Ben Ismaïl. Pour cette occasion, la police n’a pas hésité de faire sortir ses unités spéciales.

En effet, et outre les éléments de la police judiciaire, les 4×4 de la BRI bloquent les rues, et les éléments de cette brigade de recherche et d’intervention sont postés en bon nombre prés du bâtiment. La police, qui s’est retrouvée impuissante devant la foule déchainée à LNI, semble avoir pris, cette fois-ci, toutes ses précautions. En témoigne les éléments du GOSP,  Groupement des opérations spéciales de la police, hautement entrainés et bien armés pour des opérations particuliérement critiques et dangereuses.

Il est également à noter qu’outre le procès des 91 suspects dans l’affaire du meurtre du défunt Djamel Ben Ismaïl, un autre procès est également programmé pour aujourd’hui au tribunal de Sidi Mhamed. Il s’agit de celui de Mohamed Abdallah, le gendarme en fuite accusé d’appartenir à Rachad. Les mis en cause dans ces deux affaires distinctes sont accusés de faire partie d’organisations terroristes et d’avoir porté atteinte à la sureté de l’État. Les 91 accusés dans l’affaire de LNI sont notamment accusés d’homicide volontaire.