Alger-Riyad: les raisons de la discorde !

Alger-Riyad: les raisons de la discorde !

Le refus de l’Algérie de rejoindre l’Alliance arabo-islamique saoudienne contre le terrorisme et la visite du Premier vice-président de la République islamique d’Iran, Eshaq Jahangiri ont suscité différentes lectures.

La position de l’Algérie a attiré l’attention des milieux diplomatiques tant arabes qu’occidentaux, on parle même de divergences de point de vue sur les questions de l’heure arabes et régionales.

Parmi les points de discorde entre les deux pays, l’intervention militaire par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen où l’Algérie ne s’y est pas associée.

Elle justifie son refus par une position de principe inscrite à la  Constitution, qui a été toujours la sienne, le principe de non-ingérence militaire où que ce soit à travers le monde et en dehors de ses frontières, ce qui exige la réciprocité.

D’ailleurs, elle ne s’est pas associée militairement ni à la crise libyenne ni malienne ni syrienne, alors surtout pas yéménite où l’Iran est partie prenante en soutenant les Houtis face à  l’intervention militaire saoudienne et le rejet de l’Algérie de la logique de la «militarisation» de la question syrienne, où également l’Iran est impliqué.

Le problème le plus important entre Alger et Riyad est la position controversée de l’Arabie saoudite au sein de l’Opep en ne cherchant aucune solution pour augmenter les prix du baril de pétrole.