Alger : Pour permettre aux citoyens de défendre leurs intérêts, Les associations de quartiers s’imposent

Alger : Pour permettre aux citoyens de défendre leurs intérêts, Les associations de quartiers s’imposent
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La banlieue algéroise a connu, ces dernières années, une extension particulièrement importante.

Pour cela la recommandation faite aux habitants de s’organiser en associations de quartier est plus que jamais d’actualité. Ces entités en effet peuvent servir de trait d’union entre les différentes parties, facilitant le dialogue et aidant à une intervention plus efficace des autorités communales.

es association de quartiersont devenues, ces dernièresannées, une nécessité abso-lue au vu de la situationrégnant au sein de nos cités. Ces associations de quartier participent à une meilleure organisation plus qu’essentielle pour l’organisation de la vie au sein des cités.

La préservation de l’environnement fait également partie des prérogatives de ces entités, notamment face à l’urbanisation sans commune mesure qu’ont connue l’ensemble des agglomérations de la banlieue algéroise.

En effet ces associations, quand elles existent, servent de trait d’union entre les habitants et les autorités communales et s’occupent de l’organisation des activités essentielles visant à améliorer le cadre de vie au sein des quartiers.

L’action de ces associations, même si insuffisante face au laisser-aller de certains habitants et manque de moyens, est dans conteste un plus pour la gestion des cités. Plaidoirie pour la création de comités de quartiers l’Agence nationale d’amélioration et du développement du logement AADL, représentée par le directeur général de la nouvelle filiale de gestion immobilière de l’entreprise, M. Kamouche, a lancé récemment un appel aux habitants des sites AADL de la capitale, leur demandant de s’organiser en associations de quartier.

M. Kamouche explique que cette organisation servira d’intermédiaires entre ses services et les résidants, et permettra à l’AADL de répondre efficacement aux doléances. L’appel de M. Kamouche s’est fait au cours d’une visite d’inspection au sein des sites AADL de la capitale.

Le but principal de cette visite étant de s’enquérir des 8 N° 908 | Ven. 5 – Sam. 6 mars 2010 M’SILA Extension des surfaces irriguées Dans la wilaya de M’sila, l’augmentation des superficies agricoles irriguées est de 67%, passant de 21 mille hectares en 2001 à 35 mille hectares actuellement.

Selon la Direction des services agricoles (DSA), cette progression est particulièrement perceptible dans les communes de Khebana et de M’cif où la surface irriguée a atteint, respectivement, 5.930 et 2.200 hectares, en raison de « l’importance des investissements agricoles qui y ont été engagés ».

Ce développement de l’hydraulique agricole a été également obtenu grâce à l’entrée en exploitation de 2 mille puits agricoles au cours de la dernière décennie, a précisé la DSA, signalant que la plupart de ces forages ont été réalisés « à l’écart des principales nappes phréatiques du Hodna, en particulier celles de Aïn Er-Rich et d’Oum El-Chouachi ».

Cette expansion s’est répercutée de manière positive sur la production agricole de fruits et de légumes avec, notamment, des récoltes, en 2009, de 2 millions de quintaux de carottes, d’un million de quintaux d’abricots et de 220 mille quintaux de pomme de terre.

La superficie agricole irriguée devra passer à 60 mille hectares après la réception du barrage de Soubla, près de doléances des habitants de ces quartiers et de la situation de la gestion de ce patrimoine immobilier.

A cette occasion le premier responsable de l’AADL a donc incité les habitants à se regrouper en associations afin de faciliter à la fois leur quotidien, mais également le travail de ses services, lesquels grâce à ce type d’organisations verront leurs actions facilitées.

Ces associations permettront un rapprochement efficient du locataire avec les services AADL, et offrira à ces derniers une meilleure visibilité pour des interventions plus rapides et pouvoir ainsi préserver ces précieux sites au bénéfice de leurs résidants.

Transmettre, gérer les manques au sein des cités L’organisation de ces derniers, même de manière officieuse, en association de quartier est plus qu’indispensable pour pouvoir transmettre les préoccupations des habitants aux services concernés et aux autorités locales, et ce pour une meilleure coopération au bénéfice de chacune des parties.

Les doléances, ainsi encadrées et bien organisées, seront certainement mieux prises en charge, et beaucoup plus rapidement nous dira un habitant du quartier 220Logements de Aïn Benian, attendu nous explique-t-on que l’organisation facilite les contacts et un meilleur dialogue avec les responsables communaux.

Les multiples problèmes que peut rencontrer n’importe quelle agglomération urbaine, à savoir l’amélioration de l’environnement et de la qualité de vie pour les habitants pourront ainsi être réglés dans ce cadre organisé.

Le trait d’union

l y a lieu d’indiquer que lescomités de quartiers existentbien à travers les différents quartiers de la capitale, mais à l’état rudimentaire puisque nombre d’entre eux sont relativement mal organisés et donc perdent de leur efficacité.

Mais en parralèle d’autres quartiers ont relevé avec succès le défi et tout va pour le mieux pour eux, du moins autant que faire se peut dans une banlieue algéroise.

Là où ces associations bien organisées ont vu le jour – la gestion des cités devient automatiquement beaucoup plus efficace au grand bonheur des résidants.

On peut citer, pour exemple, le site AADL des Eucalyptus et celui d’Ouled Fayet où les habitants affichent leur satisfaction. “Nous encourageons l’organisation de ces associations de quartier pour pouvoir avoir affaire à des interlocuteurs bien organisés.

D’ailleurs, dans les cités où existent des associations de ce genre, on peut aisément se rendre compte que les choses connaissent une nette amélioration”, dira M. Kamouche au cours de sa plaidoirie pour la création de ces associations.

Par Chafika Kahlal