Selon le classement annuel du magasine britannique «The Economist», Alger figure parmi les 10 villes les moins vivables dans le monde, à côté de Damas et Tripoli.
Dans ce top 10, on trouve 5 villes africaines: La capitale libyenne Tripoli occupe le 139e rang, juste derrière Damas (Syrie), soit la ville africaine la moins vivable. A la 138ème place, on retrouve Lagos (Nigéria). On retrouve Alger au 134ème rang (3e ville la moins vivable du continent africain) . Elle a obtenu un score de 40,9 points sur un maximum de 100 points.
Le top 5 africain des villes les moins vivables est complétée par Harare (Zimbabwe) et Douala (Cameroun), classées respectivement 133e et 132e mondiale.
Alger s’est vue attribuée les scores 30,4/100 pour les infrastructures, 40/100 pour la stabilité, 42,6/100 pour la culture et l’environnement, 45,8/100 pour la santé et 50/100 pour l’éducation.
Pour établir son classement, le magazine britannique se base sur un certain nombre de critères : stabilité, santé, culture et environnement, éducation et infrastructures.
Pour ce classement 2016, c’est Damas (Syrie) qui est classée comme la ville la moins vivable du monde. Une situation compréhensible du fait de la guerre, devant Tripoli (Libye), pour les mêmes raisons. Outre Lagos, le top 5 comprend également Dhaka (Bangladesh) et Port Moresby (Papouasie Nouvelle Guinée).
A l’opposée, les villes où il fait bon de vivre sont Melbourne (Australie), Vienne (Autriche) et Vancouver (Canada). La Canada place 3 villes dans le top 5 avec Toronto (4e) et Calgary (5e).