Alger nominée parmi les villes les plus vertes d’Afrique

Alger nominée parmi les villes les plus vertes d’Afrique

La ville d’Alger est retenue pour le classement, qu’établira Siemens en collaboration avec l’« Economist Intelligence Unit », des villes les plus vertes en Afrique, en vertu d’une étude se basant sur les performances environnementales de 12 villes africaines.

Lyas Hallas, Alger (Le Soir)  L’étude, lit-on dans un communiqué de presse, s’inscrit dans le cadre d’une série d’études baptisées « Green City Index » dans le but de « comparaître les performances environnementales des villes à travers le monde ».

Ce faisant, le classement des pays africains intervient après le « succès de l’indice européen Green City, comparant les performances environnementales de 30 grandes villes de 30 pays européens ». Siemens parrainera deux études similaires en Asie et en Amérique latine.

Douze pays africains, où Siemens est présent à travers des représentations locales, sont ainsi retenus à savoir, l’Algérie, l’Angola, le Congo, l’Egypte, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et la Tunisie.

L’Algérie sera représentée par sa capitale, Alger. L’étude, dont les résultats devront être publiés début 2011, se basera sur les données disponibles et ou communiquées par les autorités des pays concerné

L’approche des initiateurs de cette recherche consiste en l’évaluation des « approvisionnements énergétiques, les émissions de CO2, les transports, les bâtiments et l’utilisation des terres, l’eau, l’assainissement, les déchets, la qualité de l’air et la gouvernance verte ».

« Les résultats de l’étude aideront les villes à mieux comprendre et à faire face à leurs défis environnementaux spécifiques. Elle permettra aux responsables des villes de prendre des décisions plus réfléchies, de manière à réduire l’impact sur l’environnement telles la production, construction ou l’installation de systèmes de circulation plus économes en énergie, l’amélioration de l’approvisionnement en eau et des systèmes d’assainissement », a déclaré Stuart Clarkson, DG de Siemens Afrique du Sud.

Or, ces études mettront en évidence des projets pour mieux maîtriser la gestion des villes à travers le monde, responsables, affirme-t-on, de 80 % des émissions de CO2.

« L’urbanisation et le changement climatique sont deux grandes tendances auxquelles Siemens peut apporter des réponses », suggérera encore M. Clarkson.

En un mot, les énergies renouvelables constituent un créneau auquel Siemens accorde beaucoup d’importance, le marché africain aussi.

Pour développer ses activités en Afrique, Siemens a débloqué une enveloppe financière de 200 millions d’euros pour l’exercice 2010 – 2011, selon Meriem Boumediene, responsable des relations publiques auprès de ce géant mondial de la haute technologie à Alger.

Un investissement qui doit être engagé à compter du mois d’octobre prochain, indiquera-t-elle.

Siemens, qui lance en collaboration avec l’« Economist Intelligence Unit » (un organisme affilié au groupe l’Economist) une étude sur la « durabilité de l’environnement » en Afrique, laquelle classera les villes les plus vertes du continent, entend élargir son portefeuille environnemental, fort d’une multitude de produits et solutions en « économie d’énergie » et en technologie « respectueuses du climat ».

Une filière ayant généré 23 milliards d’euros de recettes pour la société en 2009, soit le tiers du total de son chiffre d’affaires, précise-t-on.