Les travailleurs de NETCOM, l’entreprise en charge de l’enlèvement des déchets ménagers dans la capitale sont en grève pour deux jours (dimanche et lundi) pour protester contre l’attitude de la direction qui refuse «de répondre positivement à leurs revendications».
«Suite à nos différentes revendications socioprofessionnelles et salariales restées sans suite à ce jour, nous collectifs des cadres dirigeants portons à votre connaissance la tenue de deux journées de protestation (14 et 15 octobre) au siège de l’établissement» expliquent les grévistes dans une correspondance dont Algérie1 a obtenue une copie.
De quelles revendications s’agit-il ? D’abord, le statut de NETCOM. Les grévistes demandent de lui conférer un statut d’EPIC, compte tenu de sa dimension actuelle avec pas moins de 600 travailleurs.
Les cadres de cette entreprise réclament aussi l’application de la circulaire numéro 4 relative aux salaires et aux primes. A propos de primes, les “représentants des travailleurs demandent le versement du complément de la prime mensuelle, puisqu’ils ne touchent que 50% de cette prime. Le paiement du complément avec un effet rétroactif, à partir de 2008, comme pour les travailleurs des autres secteurs ayant bénéficié des augmentations de salaires.
Autre revendication : l’indemnité d’expérience professionnelle, car les travailleurs de NETCOM estiment à juste raison que ceux qui ont plus d’expérience en termes d’années de travail doivent toucher plus que les débutants.
Enfin, les grévistes exigent aussi l’indemnité de départ à la retraite, comme cela se fait dans l’ensemble des entreprises publiques. Les travailleurs de NETCOM «espèrent» amener leur tutelle à les écouter au bout de ces deux jours de grève, faute de quoi, ils menacent de “laisser pourrir Alger”.
