Alger : Kamel « El Bouchi » risque une nouvelle peine de prison

Alger : Kamel « El Bouchi » risque une nouvelle peine de prison

Alors qu’il est en détention, purgeant des peines prononcées dans plusieurs affaires, dont celles des 701 kg de cocaïne, Kamel Chikhi, alias « El Bouchi », risque une nouvelle peine dans une nouvelle affaire. Le procès a été ouvert jeudi dernier.

Le tribunal de Bir Mourad Rais à Alger, a ouvert une affaire dans laquelle sont impliqués l’entrepreneur en détention Kamel El Bouchi et l’ancien P/APC de la commune d’El Kouba. L’affaire concerne l’octroi d’autorisation de démolition en violation de la loi, ce qui a causé des dommages à une autre habitation sise à proximité.

À l’issue de l’audience tenue jeudi dernier, le procureur près la même juridiction a requis une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés, selon ce qu’a rapporté le quotidien arabophone Echorouk.

Les chefs d’inculpation portés à leur encontre sont « octroi d’indus avantages, violation des lois de l’urbanisme en détruisant le mobilier d’autrui, l’acceptation d’indus avantages et abus de fonction », selon la même source.

Retour sur les principaux éléments de l’affaire

L’affaire a commencé lorsqu’une dame résidant à El Kouba avait porté plainte auprès des services de sécurité contre Kamel Chikhi. Elle l’a, en effet, accusé de violation des autorisations de démolition, suite à des dommages causés à son habitation. La plaignante soulève également que le maire de la même commune a été de connivence.

Après avoir bénéficié d’un local à proximité de l’habitation de la plaignante, Kamel Chikhi a entamé des travaux de démolition en causant des dommages à ladite habitation, dont les occupants ont été contraints de la quitter de peur d’un effondrement.

Pendant ce temps-là, ajoute encore la dame en question, le maire de l’époque n’a fait aucune démarche pour arrêter les travaux, pis encore, il a soutenu le prévenu, ajoute-t-elle. Lors de l’audience de jeudi, le tribunal a auditionné les accusés par visioconférence.

Le principal mis en cause a nié toutes les accusations portées à son encontre en affirmant qu’il avait obtenu l’autorisation de démolition en bonne et due forme. Il a aussi nié avoir quelconque relation avec les responsables locaux de l’époque pour l’obtention du local de 6 étages.