En ce mois de novembre 2014, la cour criminelle a eu à examiner un cas d’homicide. Le prévenu Hamid, âgé de 50 ans, a eu à répondre l’assassinat de sa fille Souad âgée de 20 ans.Hamid, vivait seul avec sa fille Souad.
Un jour, Hamid rentre à la maison, il perçoit des bruits bizarres qui parviennent de la chambre, ouvre la porte, il voit sa fille et son copain Sabri enlacés. Hamid aveuglé par la colère, poignarde à mort sa fille. Sa fille unique gisait dans une mare de sang alors que Sabri prit la fuite.
Arrêté quelques moments après par les éléments de la police judiciaire. Hamid fut placé sous mandat de dépôt pour homicide volontaire.
L’accusé, comparaît une année plus tard, au tribunal d’Alger, au box des accusés. Hamid reconnut tous les faits retenus contre lui devant tant de preuve, l’accusé raconte les circonstances de son crime. « Je ne me rendais pas compte de ce que je faisais, j’ai tué ma fille dans un moment de colère » dit-il les larmes aux yeux.
Il prend conscience tout à coup de la gravité de son geste.Le représentant du ministère public prend la parole, après une longue reprise des faits tels que rapportés par l’arrêt de renvoi, pour mettre en exergue la gravité : l’accusé a agi intentionnellement et volontairement, c’est un assassin, je requiers une peine de 20 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire en vertu des articles 254, 255, 256, 257 et 261 du code pénal.
L’avocat de la défense plaide les circonstances atténuantes; « Mon client a agi sous l’effet de colère, il n’a pas prémédité son acte », dira-t-il. Après délibérations, le jury, tenant compte des circonstances atténuantes, condamné l’accusé à 15 ans de réclusion criminelle.