Alger et Paris tiennent le même langage, Priorité à l’investissement productif

Alger et Paris tiennent le même langage, Priorité à l’investissement productif

Un Forum entre les opérateurs algériens et français se tient aujourd’hui et demain à Alger. Cette manifestation a pour objectif de propulser une nouvelle dynamique du partenariat économique entre les hommes d’affaires des deux pays.

Marqué par une forte délégation d’hommes d’affaires françaiss, cette rencontre a été managée par CherifRahmani, Ministre de l’Industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l’investissement. La délégation française est conduite par Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur. Dans son intervention, Cherif Rahmani fixe le cap.

« L’Algérie veut diversifier son portefeuille industriel en assurant l’émergence de nouvelles filières et en encourageant l’investissement dans les filières d’avenir », souligne Rahmani. Dans ce sillage, le ministre algérien de l’Industrie estime que « les entreprises algériennes publiques et privées sont porteuses de projets industriels qu’elles souhaitent concrétiser en partenariat avec les entreprises françaises dans un objectif mutuellement avantageux.

Pour sa part, Nicole Bricq a exprimé ses vœux pour un réel partenariat entre Alger et Paris. « Nous avons une préférence pour le marché algérien. Nous devons concrétiser rapidement un solide partenariat », espère la ministre du Commerce extérieur de la République française qui ne veut pas seulement de relations commerciales mais d’une véritable dynamique d’investissement productif devant être réalisé dans plusieurs secteurs notamment celui de la construction et de l’industrie du logement entre autres.

Parmi les secteurs qui intéressent les opérateurs français, on citera la mécanique, la chimie, l’industrie agroalimentaire, la santé et la fabrication de médicaments.

Par ailleurs, le président du Forum des chefs d’entreprises, Réda Hamiani a exprimé ses regrets sur le déséquilibre des échanges commerciaux entre l’Algérie et la France. Pour rattraper le retard enregistré, « nous voulons investir ensemble en Algérie. Nous voulons un partenariat productif », insiste Hamiani avec un brin d’espoir.

« Nous avons l’habitude de dire à nos partenaires français que les échanges commerciaux, à eux seuls, ne satisfont pas nos attentes ; nous voulons des investissements, nous voulons construire avec les entreprises françaises des partenariats avantageux, mutuellement bénéfiques pour nos entreprises et pour nos deux pays »

Mahmoud Chaal