Ali Benhadj et des dizaines de militants de l’ex-Fis sont sortis ce vendredi après-midi à Kouba, sur les hauteurs d’Alger, pour dénoncer les massacres de populations en Syrie. Un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé.
Timide, mais significative sortie de dizaines de sympathisants de l’ex-FIS, ce vendredi 24 février dans l’après midi (FIS), à Kouba sur les hauteurs d’Alger, ancien fief du parti dissous. Les islamistes sont sortis pour dénoncer le massacre des civils en Syrie par le régime d’El Assad, selon des témoins, et exprimer leur soutien à l’ancien numéro deux du FIS dissous Ali Belhadj, arrêté par la police dans la matinée puis libéré quelques heures plus tard.
La marche a commencé après la grande prière du vendredi. Partis de la mosquée du quartier l’ « Approval », les manifestants ont pu quand même faire quelques mètres avant d’être bloqués au niveau de « Haï El Badr » (ex-lotissement Michel) à proximité de la station de métro, par les forces de l’ordre, déployées en nombre. Ils y ont observé un rassemblement de quelques minutes auquel Ali Belhadj a pris part, avant de se disperser dans le calme, selon un proche de l’ex numéro deux du FIS dissous. Cette marche confirme-t-elle le retour au premier plan sur la scène politique nationale d’Ali Belhadj. Depuis plusieurs mois, l’ancien imam de la mosquée Ibn Badis de Kouba multiplie les sorties sur le terrain.
Action isolée ou ballon de sonde du pouvoir qui, à moins de trois mois des législatives du 10 mai prochain donne des signes de panique et tente ainsi de semer le trouble et le chaos ?
R.N et agences