Alger : Cinq ans de prison ferme à l’encontre d’un trafiquant de drogue

Alger : Cinq ans de prison ferme à l’encontre d’un trafiquant de drogue

Le tribunal criminel près la Cour d’Alger a prononcé mardi une peine de cinq ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA à l’encontre de l’accusée franco-algérien Sadouki Sahbi, pour constitution d’association de malfaiteurs et trafic de drogue.

Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent au 18 mai 2009, lorsque la police avaient procédé à l’arrestation de l’accusé à l’aéroport international Houari Boumediene venant de Genève (Suisse), suite au mandat d’arrêt international lancé par le juge d’instruction du tribunal de Tunis, l’accusant de trafic international de drogue.

Selon le dossier adressé par les autorités judiciaires tunisiennes aux autorités algériennes, l’accusé Sadouki Sahbi, connu sous le nom de Rafik, était l’instigateur de ces opérations de trafic transfrontalier de drogue, effectuées avec l’aide de deux franco-tunisiens arrêtés en décembre 2007, en flagrant délit au port de Tunis, alors qu’ils transportaient à bord de leur véhicule, 75 kg de cannabis pour les introduire dans la ville italienne de Gênes.

Les accusés Aloui Ramzi et Fouad Mehrazi avaient reconnu, devant la justice tunisienne, que le dénommé Rafik planifiait des opérations de trafic de drogue, à bord de véhicules qu’on chargeait, en Algérie, de cannabis vers la Tunisie.

Les deux inculpés étaient chargés d’acheminer la drogue vers la ville de Gênes où Rafik procédait à son transfert vers la ville française de Marseille pour sa commercialisation. Ils avaient reconnu avoir exécuté, en compagnie de Rafik, la première opération de trafic en septembre 2007 au cours de laquelle ils avaient transféré, 50 kg de cannabis vers la France contre des commissions s’élevant jusqu’à 10000 euros.

Sadouki Sahbi avait avoué, lors de son audition par le juge d’instruction à Alger, connaître les deux autres inculpés, qui étaient ses voisins de quartier en France, tout en niant son implication dans les opérations de trafic de drogue. Lors du procès, l’accusé avait réfuté les charges retenues contre lui, prétendant qu’il ne s’appelait pas Rafik et qu’il n’avait aucun lien avec cette affaire.

Le parquet général avait requis 20 ans de réclusion criminelle, à l’encontre de Sadouki Sahbi. La défense avait plaidé l’innocence pour « défaut de procédures ».