Coup de théâtre au MC Alger. L’entraîneur du club, le Français Alain Michel, a rendu son tablier et plié bagage dimanche après-midi au moment où les Vert et Rouge affûtaient leurs armes pour le derby contre l’USM El Harrach que la Ligue nationale de football a reporté hier à une date ultérieure en raison des «préjudices causés aux installations et équipements du stade 5 Juillet lors du gala de vendredi».
C’est la consternation dans le camp mouloudéen. Personne ne s’attendait à ce coup fourré d’Alain Michel qui a fini par succomber à l’offre alléchante du club qatari d’Al Shamal, qui a limogé entre temps son entraîneur brésilien Robertinho. Lassé par les fausses promesses des dirigeants du MCA quant à la régularisation de sa situation financière et celle de ses joueurs, le technicien français a décidé de quitter le navire mouloudéen, direction le Qatar, un pays de pétrodollars où les problèmes financiers ne se posent jamais.
«Le MCA est en turbulence en permanence. Il souffre d’une grave crise structurelle. Les problèmes subsistent malgré l’excellent parcours réalisé par l’équipe en ce début de saison. Les dirigeants mouloudéens n’arrivent plus à s’entendre. On ne cesse de mettre les uns contre les autres. Cette division a porté atteinte et fragilisé davantage le club au point de perdre ses sponsors. Cette situation est insupportable et invivable», explique le technicien français qui n’a reçu qu’une infime partie de son dû.
Son dû s’élève à 68 000 euros
«Ce qu’on m’a donné est trop loin de ce qui devait m’être donné. Le club me doit encore 68 000 euros», précise-t-il. Son agent va sans doute saisir la Fifa pour disposer de son argent. Sadek Amrous et ses assistants n’ont pu honorer à temps leurs engagements et ce que redoutaient les joueurs et les supporters a fini par se produire. Alain Michel a jeté l’éponge après avoir tout ficelé avec les dirigeants qataris qui lui ont offert un véritable pont d’or (on parle d’un salaire de 200 000 dollars).
Il n’a pas résisté à cette offre, lui qui voulait prendre les destinées d’une sélection nationale, pas celle d’un autre club que le MCA. «La patience a des limites. Je n’en pouvais plus, d’autant plus que j’ai une famille à charge», tonne le Français qui sera rejoint au Qatar par son adjoint, Kamel Achouri.
C’est un coup dur pour le doyen qui se retrouve sans entraîneur alors qu’il caracole en tête du classement du championnat national. Le départ de Michel risque de laisser des séquelles sur le moral des joueurs, jeunes pour la plupart.
Ces derniers sont d’ailleurs très affectés. Heureusement que le derby contre l’USMH a été reporté. La direction du club aura un peu de temps pour trouver un autre entraîneur. Une chose est sûre, Amrous et son équipe ne passeront pas l’Aïd tranquilles.
L. B.
«Le MCA est en turbulence en permanence. Il souffre d’une grave crise structurelle. Les problèmes subsistent malgré l’excellent parcours réalisé par l’équipe en ce début de saison. Les dirigeants mouloudéens n’arrivent plus à s’entendre. On ne cesse de mettre les uns contre les autres. Cette division a porté atteinte et fragilisé davantage le club au point de perdre ses sponsors. Cette situation est insupportable et invivable», explique le technicien français qui n’a reçu qu’une infime partie de son dû.
Son dû s’élève à 68 000 euros
«Ce qu’on m’a donné est trop loin de ce qui devait m’être donné. Le club me doit encore 68 000 euros», précise-t-il. Son agent va sans doute saisir la Fifa pour disposer de son argent. Sadek Amrous et ses assistants n’ont pu honorer à temps leurs engagements et ce que redoutaient les joueurs et les supporters a fini par se produire. Alain Michel a jeté l’éponge après avoir tout ficelé avec les dirigeants qataris qui lui ont offert un véritable pont d’or (on parle d’un salaire de 200 000 dollars).
Il n’a pas résisté à cette offre, lui qui voulait prendre les destinées d’une sélection nationale, pas celle d’un autre club que le MCA. «La patience a des limites. Je n’en pouvais plus, d’autant plus que j’ai une famille à charge», tonne le Français qui sera rejoint au Qatar par son adjoint, Kamel Achouri.
C’est un coup dur pour le doyen qui se retrouve sans entraîneur alors qu’il caracole en tête du classement du championnat national. Le départ de Michel risque de laisser des séquelles sur le moral des joueurs, jeunes pour la plupart.
Ces derniers sont d’ailleurs très affectés. Heureusement que le derby contre l’USMH a été reporté. La direction du club aura un peu de temps pour trouver un autre entraîneur. Une chose est sûre, Amrous et son équipe ne passeront pas l’Aïd tranquilles.
L. B.