Al Qaïda fait appel à 6 femmes kamikazes

Al Qaïda fait appel à 6 femmes kamikazes

Six femmes candidates aux attentats kamikazes sont activement recherchées à Alger, selon une source sûre. Ces dernières pourraient être utilisées dans des attentats-suicides, d’autant qu’Al Qaïda a déjà épuisé sept jeunes kamikazes dans des attentats-suicides avortés.

Face à ces attentats terroristes déjoués grâce à la vigilance des services de sécurité, l’émir national de la nébuleuse pourrait se pencher vers les six femmes kamikazes qui se trouvent, aujourd’hui, dans les rangs d’Aqmi. Retranchées dans les maquis, ces six femmes terroristes avaient bénéficié d’entraînements rudes sur les modes opératoires des attentats-suicides, mais également sur l’utilisation des ceintures explosives, par des artificiers et chefs de la nébuleuse.

Face à ce danger potentiel, leurs profils sont placardés au niveau de l’ensemble des postes, des commissariats et des brigades de la Gendarmerie nationale d’Alger. Des portraits de ces femmes «dangereuses» sont mis à la disposition des citoyens, pour qu’au cas où certains aient déjà rencontré ces femmes, ils puissent en donner des informations précieuses.

Quatre parmi ces jeunes femmes sont âgées entre 25 et 38 ans, ces dernières ont quitté leur domicile, dont certaines récemment. L’une de ces femmes terroristes est originaire de Souidania, alors qu’une autre habitait le quartier de Khraïssia, toujours à Alger.

Mieux, l’arrestation récente d’un terroriste faisant partie d’un réseau logistique a permis aux services de sécurité d’identifier deux autres femmes candidates aux attentats kamikazes, portant le nombre ainsi à six femmes. Ces dernières sont activement recherchées par les forces de l’ordre, et leurs noms ainsi que leurs photos ont été affichés au niveau des postes de police à Alger. Par ailleurs, selon notre source, ces jeunes femmes ont rejoint le maquis pour être recrutées par Aqmi.

Bénéficiant d’un entraînement très spécial, notamment sur l’utilisation des ceintures explosives, ces femmes sont aujourd’hui prêtes à commettre des attentats-suicides, selon une source sécuritaire généralement bien informée. Ces deux femmes citées, comme d’ailleurs les quatre autres, sont fort heureusement identifiées par les services de sécurité, ce qui facilitera leur arrestation au cas où ces dernières sortent de leur cachette.

A Alger, les services de sécurité sont sur le qui-vive, d’autant que les attentats kamikazes ont ressurgi, notamment ces dernières semaines, dans les wilayas de Boumerdès et de Tizi Ouzou. Cette recrudescence des actes terroristes à la voiture piégée inquiète, d’autant plus qu’Al Qaïda au Maghreb tient toujours aux femmes kamikazes pour exécuter des attentats spectaculaires et tenter de tromper la vigilance des services de sécurité.

Munis d’un PDA (une sorte de fichier électronique contenant les noms, prénoms et photos des personnes recherchées), les policiers sont mobilisés dans chaque point de contrôle, à Alger.

Cela permet aux policiers d’identifier les personnes recherchées qui peuvent transiter via les routes. Des équipements modernes qui peuvent détecter également les explosifs (TNT, Semtex) sont également mis à leur disposition à chaque barrage et même pour les patrouilles mobiles. Le but est de resserrer l’étau sur un éventuel kamikaze qui cherche à faire exploser son engin bourré de TNT.

Mounir Abi