Al Nasr-ESS, aujourd’hui à 19h30 (heure locale) : Une victoire pour fêter le retour de Hadj Aïssa

Al Nasr-ESS, aujourd’hui à 19h30 (heure locale) : Une victoire pour fêter  le retour de Hadj Aïssa

Dans une ambiance qui risque d’être chaude au stade Hugo-Chavez, la bande à Gianni Solinas s’apprête, aujourd’hui, à disputer le match aller de la finale de la Coupe de l’UNAF contre Al Nasr de Benghazi.

Habitués à ce genre de rendez-vous, les équipiers de Faouzi Chaouchi devront entamer cette première manche avec une grande détermination afin de réussir un probant résultat qui fera un énorme plaisir aux milliers de supporters sétifiens, et plus particulièrement au revenant Hadj Aïssa.

Le 9 décembre, une journée mémorable pour les Sétifiens

22 ans après le premier et unique titre continental de l’Aigle noir, voilà que cette date du 9 décembre fait rappeler aux Sétifiens cette mémorable consécration. Une victoire donc, aujourd’hui, confirmera que l’Entente est toujours un grand club d’Afrique, après son premier sacre africain.

Ne pas commettre les mêmes erreurs

Incapables de battre l’ASK et le MCO en championnat, en se contentant de deux matchs nuls, les coéquipiers de Mourad Delhoum, qui ont commis de nombreuses erreurs d’inattention, auront intérêt à mieux se comporter durant ce match aller, en faisant preuve de plus de concentration, mais aussi de détermination à aller chercher un résultat positif au stade Hugo-Chavez.

Bien gérer la pression du public local

Les Sétifiens doivent s’attendre à disputer cette première manche devant des tribunes pleines à craquer. De quoi imaginer un premier quart d’heure de folie, où les Sétifiens devront faire preuve de beaucoup de sang-froid pour gérer la chaude ambiance qui devra régnait durant la rencontre.

Les Libyens veulent marquer l’histoire

Si l’Entente a remporté plusieurs trophées depuis sa création, les clubs libyens n’ont jamais eu l’honneur de remporter le moindre titre sur la scène continentale, ce qui pousse cette formation d’Al Nasr à croire à fond en ses chances d’être le premier club en Libye à remporter un titre, comme celui de l’UNAF.

Un nul, comme pire résultat

Le coach italien, Gianni Solinas, qui nous a avoué que la mission de ses hommes ne sera nullement facile dans un petit stade comme Hugo-Chavez, affirme, malgré tout, qu’il va jouer l’attaque à outrance, en visant dans un premier temps à revenir avec un succès, ou au minimum un match nul, avant de profiter de l’avantage de recevoir au match retour, pour enregistrer une nouvelle victoire, au 8-Mai-45.

Belkaïd «Le résultat du match aller dévoilera à 80% l’identité du futur gagnant»

Comment se passent les choses pour vous, à quelques heures de ce match aller ?

Tout se passe très bien depuis notre arrivée en Libye où nous ne nous sommes jamais sentis comme des étrangers. L’accueil fut très chaleureux sans oublier la sympathie des Libyens. Par ailleurs, le climat s’y prête pour réussir un excellent résultat. Notre mission ne s’annonce pourtant guère facile, car nous avons peu d’informations sur notre adversaire, même si j’ai eu la chance de suivre dix minutes de son match face au club marocain des FAR.

Vous avez donc une idée sur votre adversaire…

Pas nous les joueurs. Mais je suis certain que le coach a une idée bien précise sur eux. Nous n’aurons qu’à appliquer ses consignes, afin de réussir un probant résultat et ne pas commettre les mêmes erreurs que face à Beja où nous avons perdu bêtement le match aller.

Cette rencontre vient après deux faux pas en championnat, d’où l’importance de réussir un bon résultat aujourd’hui ?

Nous avons, certes, perdu quatre points en l’espace d’une semaine seulement, ce qui nous a privé de prendre une sérieuse avance sur nos poursuivants directs. Sauf qu’en football, c’est avec ce genre de contre-performances que l’équipe améliore son jeu, car cela nous permettra d’éviter de commettre les mêmes fautes à l’avenir. Chaque joueur sait maintenant qu’il faudra montrer un meilleur visage, à commencer par notre match contre les Libyens.

Votre adversaire sera poussé par un public en folie. Ne craignez-vous pas ce genre de pression ?

Cela fait partie du charme du football. Et puis, il est tout à fait logique de voir le public libyen soutenir à fond les siens. A nous de nous montrer forts et de bien gérer les moments la partie, car même face à l’ASK, nous avons joué devant des tribunes pleines à craquer et nous avons pu revenir dans la partie en inscrivant trois buts en fin de partie.

Quelle importance accordez-vous à cette compétition ?

Nous devons remporter ce trophée, pour confirmer notre suprématie dans la région du Maghreb. Il ne faut pas oublier que nous avons déjà gagné deux trophées dans cette compétition de l’UNAF.

Comment avez-vous  accueilli le retour de Hadj Aïssa ?

Avec une immense joie, car il n’est pas un simple coéquipier, mais comme un frère pour moi. J’étais persuadé qu’il allait rejouer au football. On espère le voir prendre part à cette grande finale, afin de brandir le trophée inch’Allah.

Le Nigérien Ifossa fait peur aux Ententistes

Même si les Sétifiens n’ont pas vraiment une grande idée sur le vrai potentiel de cette équipe libyenne d’Al Nasr, ils devront, malgré tout, croiser une vieille connaissance, à savoir l’attaquant nigérien Ifossa, qui a rencontré l’Entente à deux reprises en 2007, à l’époque où il évoluait au club d’Al Merreikh du Soudan. C’est ainsi que Raho et Yekhlef se rappellent bien de lui, surtout qu’il s’agit d’un dangereux attaquant.

Francis déçu par la décision de la direction

Très affecté, après avoir pris connaissance de la décision de la direction sétifienne de le libérer, dans le but de pouvoir recruter deux nouveaux joueurs africains au prochain mercato, le milieu de terrain camerounais Francis Ambane n’a nullement apprécié cette décision du président Serrar qui n’a même pas pris la peine de le contacter pour l’en informer.

Il veut retourner rapidement en Allemagne

En pleine phase de rééducation, après sa vilaine blessure à un genou contractée en début de saison, le Camerounais Francis espère rencontrer le président Serrar, à son retour de Libye, pour récupérer sa lettre de libération, avant de s’envoler probablement en Allemagne, pour poursuivre les soins, lui qui compte rebondir rapidement. Faut-il rappeler que le joueur est tenté par une expérience en Angola dont le championnat ne débutera qu’à la mi-mars.

Haddad prêt à offrir 400 millions/mois à Djabou !

Pas du tout brillant lors des deux derniers matchs de championnat, nous avons appris que le meneur de jeu Abdelmoumen Djabou n’était pas vraiment concentré sur son travail ces derniers temps, après avoir rencontré l’ex-défenseur international Mounir Zeghdoud qui lui a proposé de rejoindre l’USMA. Il lui a même fait savoir que le président Haddad était prêt à lui verser mensuellement la coquette somme de 400 millions de centimes.

Serrar prêt à le vendre pour 2 millions de dollars !

Un salaire mensuel de 400 millions, voilà une somme extravagante qui peut vraiment faire tourner la tête à Djabou qui s’en est allé informer le président Serrar. Sauf que ce dernier a tenu à lui faire savoir son importance dans l’effectif sétifien cette saison et qu’il était prêt à négocier son départ lors du prochain exercice, contre pas moins de… deux millions de dollars !!!

Vers un stage bloqué en Tunisie durant la trêve hivernale

En plus d’être à la recherche de joueurs capables d’enrichir l’effectif de Solinas, la direction sétifienne est en train d’étudier la possibilité de se rendre en Tunisie, durant la prochaine trêve hivernale, pour y effectuer un stage bloqué. Ce qui permettra à coup sûr aux coéquipiers de Khaled Lemmouchia d’aborder la suite du championnat dans les meilleures conditions.